Monthly Archives: février 2011

Sneijder, leader dans l’âme

Sneijder rageur face au Barça l'an dernier

Dans ce huitième de finale de Ligue des Champions, remake de la finale 2010, L’Inter doit passer l’obstacle que constitue le Bayern Munich (match retour Bayern – Inter à suivre en direct). Mais pour celà il peut compter sur un Sneijder charismatique. Retour sur l’ascension quasi-rectiligne de ce joueur de talent.

Un talent très précoce
Né à Utrecht le 4 juin 1984, Sneijder grandit dans une famille très portée sur le ballon rond, étant donné que son père a évolué en Eredivisie (D1 Hollandaise). Il est formé à l’école de l’Ajax, la meilleur du pays et se voit proposer un premier contrat pro à 17 ans seulement. Et ce n’est pas un hasard tant le jeune Sneijder impressionne le staff de l’AJAX par sa technique balle au pied. En 2003, à 19 ans, il est déjà un titulaire indiscutable au milieu de terrain de l’AJAX. C’est logiquement qu’il enregistre sa première sélection en équipe nationale des Pays-Bas en Novembre 2003.

Passage difficile à Madrid
Tout comme Robben qu’il croisera dans cette double confrontation face au Bayern, Sneijder est passé par la case Réal Madrid. En effet à l’été 2007 il signe au Réal Madrid pour 26 millions d’euros, après 4 ans de bons et loyaux service à l’AJAX. La saison 2007-2008 est un succès pour lui, d’autant qu’à l’Euro 2008 il brille face à l’Italie et la France. Mais l’aventure des Oranje s’arrête en quart de finale face à la Russie. La blessure qu’il contracte en Août 2008, face à Arsenal en match amical, est un tournant pour sa carrière. En effet il a du mal à s’en remettre et dans un club où tout va très vite, il perd sa place de titulaire avant de devenir indésirable pour Florentino Perez, Monsieur Galactiques, qui n’a d’yeux que pour C. Ronaldo et Kàkà et qui ne compte pas sur Sneijder pour la saison 2009-2010.

La confiance de Mourinho
C’est un mal pour un bien finalement, puisque c’est à l’Inter de Milan, sous les ordres de Mourinho, qu’il va réaliser une très belle saison conclue par un triplé (Ligue des champions, Championnat, Coupe d’Italie) en 2010. De plus Sneijder fait un remarquable Mondial en Afrique du Sud. Avec 5 buts et 4 récompenses comme homme du match, il mène les hollandais en finale mais échoue face à l’Espagne. Sans doute déçu d’être passé à côté d’un Ballon d’Or qu’il aurait mérité, le néerlandais continue toujours d’impressionner cette saison par la propreté de son jeu et son insatiable volonté. La suite du parcours Intériste en Ligue des Champions 2010-2011 dépendra en grande partie de ses prestations. Et il le sait.

Crawley ne s’est pas noyé

C'est bien une tête de Brown qui donne la victoire à Manchester United

Old Trafford était bondé pour cette rencontre et pourtant l’adversaire du soir, le Crawley FC n’avait rien d’un géant. Il ressemblait plutôt à un petit poucet face à l’ogre insatiable qu’est Manchester United. Mais ces joueurs de Crawley étaient venus surtout pour prendre du plaisir car c’était aussi un rêve pour eux que de jouer un grand d’Europe dans son antre.
Résumé du match Manchester Crawley >>

Quelle sauce ?Le Crawley FC évolue en conférence national (D5) et évidemment n’a pas l’habitude d’affronter un adversaire d’un tel calibre. D’autant plus que le sort du tirage s’est acharné sur l’équipe du West Sussex qui devait jouer à Old Trafford. Alors tout le monde se demandait à quelle sauce allait être mangés ces amateurs.

Les premières minutes défilent et il y a comme un problème, surtout pour les Mancuniens qui semblent tomber sur un os. Visiblement très gênés et surpris par la résistance adverse, à l’image de leurs milieux excentrés Obertant et Bebe, les Mancuniens peinent à se créer des occasions mais finissent par ouvrir la marque à la 28ème minute par Brown. On se dit que les hommes d’Alex Ferguson vont dérouler et que les joueurs de Crawley vont s’écrouler… hé ben non ! Avec beaucoup de volonté et de solidarité les Red Devils de Crawley opposent une belle résistance.

Le petit poussait
Mieux, en seconde période Manchester United ne se crée pas une seule grosse occasion et subit la loi des amateurs. Ferguson n’est pas rassuré et fait tout de même rentrer Rooney pour corser l’addition mais il ne fait pas une bonne entrée et n’est pas une aide pour Hernandez (Chicharito). Les excellents Mills et Torres et leurs coéquipiers dominent en fin de match et touchent la transversale dans les dernières secondes du match (90+4’)

Les Red Devils du Crawley FC n’ont pas à rougir contrairement à leurs adversaires. Ils ont fait un match plus qu’honorable et cela restera un souvenir inoubliable pour la bande à Steve Evans, un entraîneur au caractère bien trempé.

Arsenal 2 – 1 Barcelone

Nasri, joueur indispensable à Arsenal

Hier soir, Arsenal recevait Barcelone pour le compte des 1/8 de finales aller de la ligue des champions. Assurément l’un des plus gros choc de cette phase de la compétition. En 3 rencontres, Arsenal n’avait jamais gagné contre l’ogre catalan. Et cette année encore, la mission allait être des plus difficiles tant l’équipe de Guardiola maitrise son football. (résumé Arsenal – Barcelone )

Un début de match à sens unique
Le FC barcelone est entré sur le terrain comme à son habitude, avec l’envie de monopoliser le ballon. Et c’est comme cela qu’ils ont débuter ce match.
Impressionnant de facilités le jeu a été si fluide que compter les passes à une touche de balle s’avérait être impossible dans le jeu allait vite.
Asphixié, Arsenal a pourtant une occasion, certes difficile, mais qui aurait pu libérer les gunners. Malheureusement pour les londoniens Van Persie ne pouvait marquer. Nous ne parlerons pas du duo Xavi – Iniesta qui a été incroyable au milieu de terrain.

Un peu trop gourmand

A force de facilité, on se demande si les joueurs du barca n’en font pas trop. Messi en est l’exemple parfait. Positionné au milieu de terrain, le lutin argentin est un véritable poison pour l’équipe adverse. Sa facilité à dribbler, et son accélération aurait pu couter cher, très cher à la bande à Wenger. Que cela soit en pointe avec ses appels ou un peu plus bas pour amener le surnombre au milieu laissant place libre à Villa et même Pedro, l’argentin sait tout faire, et il le fait bien. Mais voilà, Messi est gourmand, trop sans doute. Il a plusieurs fois complètement oublier ses partenaires préférant un raide solo plutôt qu’une passe bien délivrée. Il s’est même laissé tenter par un petit lob, alors qu’un petit tir enroulé ou tout autre frappe aurait été meilleur choix.
C’est quand même sur une superbe passe de l’argentin que Villa ouvrait le score.

A la force mentale, le talent
Difficile pour les londoniens, de voir ce jeu si brillant, de courir après le score. Fabregas en est l’exemple parfait qui semblait être décontenancé par la facilité de son club formateur.
Mais voilà, la garde londonienne n’a rien lâché. A l’image de Djourou. Ce défenseur suisse s’est illustré à de nombreuses reprises et avec ce match (sans doute référence pour lui) commence à se faire un nom ! Et que dire de Manuel Eboué , milieu défensif qui a été impérial et a annihilé nombre d’actions adverses.
Et sans doute le joueur le plus technique du terrain: Samir Nasri. Ce genre de match nous donne tous envie de le revoir jouer pour la France car ce petit minot a un talent fou.
Profitant de 2 contres, les londoniens ont réussi à marque deux fois ! Van Persi, puis Arshavin superbement lancé par Nasri.
2 – 1. Le match retour risque d’être à la fois difficile et passionnant !

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il Fenomeno tire sa révérance

Ronaldo à l'inter

Un des plus grand attaquant que les dernières années passées prend sa retraite, Luis Nazàrio de Lima dit Ronaldo ne jouera plus au football.
Celui qui une accélération des plus impressionnante, un coup de reins à laisser ses défenseur sur place a tiré sa révérence.
Ronaldo a commencé sa carrière à 17 à Cruzeiro. Pas évident de faire son trou, mais Ronaldo s’y emploi et quelques 60 matches et 58 buts, l’europe veut croire en ce joyaux. C’est les Pays-Bas et le PSV qui le récupère en 1994. Tout juste deux années plus tard, quelques 57 matches et 55 buts plus tard, le grand FC Barcelone signe le jeune prodige. Il ne restera qu’une seule saison chez les Blaugrana. On se demande comment les dirigeants n’ont pas vu le phénomène. Il marque 47 buts en 49 matchs. Il file à l’inter de Milan. A la fin de cette saison, il soulève son premier ballon d’or. La légende est en route.
Et c’est les blessures qui vont ralentir Ronaldo. Car avec presque 100 matches en série A et pas moins de 59 buts, c’est plus d’un but tous les 2 matchs dans un championnat où les défenses sont réputées.
Mais voilà, les ligaments sont les blessures les plus à craindre chez les footballeurs, et Ronaldo voit son genoux droit se dérobé sur une feinte de frappe.
Il faudra attendre 2002, année durant laquelle il signera au Real Madrid. Après 2 saisons à l’inter presque blanches, il fallait un nouveau défis.
Il est de taille, jouer avec les galactiques, et la bande à Zidane. 177 matches, 104 buts.. suffisant ?
On ne retiendra pas la fin de carrière de Ronaldo qui peine à enchainer les matches, mais plutôt son incroyable vitesse et son sens du but qui en fait un des buteurs les plus efficaces de tous les temps.

petite vidéo:

France 1 – 0 Brésil

Jérémy Menez a sorti un très grand match contre le brésil

Le but : Benzema 54’ pour l’équipe de France

Match de gala au Stade de France. Un France-Brésil est une affiche qui ne laisse pas indifférent. Mais lorsque l’on regarde les compos, on s’aperçoit que la France va affronter une équipe du Brésil bis. Ainsi, pas de Kakà, pas de Maicon, ni de Lucio. Anderson, Hulk et Marcelo sont sur le banc.

Les Bleus asphyxiés
Les 40 minutes sont assez compliquées pour les Bleus qui sont étouffés au milieu de terrain. Et pourtant ce sont les Bleus, par Benzema, qui tirent en premier. Mais le madrilène voit son tir rasé le montant. Les relances des Bleus sont rapidement interceptées et l’ouverture du score brésilienne se fait de plus en plus sentir, d’ailleurs Robinho place un tir dangereux à la 35ème devant un duo Rami et Mexes qui se démène pour sauver la baraque.

1 de perdu 11 de retrouvés
On ne saura sans doute jamais pourquoi Hernanes a voulu tuer Benzema. Toujours est-il que M Stark l’arbitre du match n’a pas du tout apprécié ce tacle à la De Jong et a sorti le rouge (40’). Et c’est à la suite de cette expulsion que l’on retrouve les Bleus car les Brésiliens se mettent à reculer de plusieurs crans.

Au retour des vestiaires rien ne change, l’équipe de France reprend sa domination et l’attaque Benzema-Malouda-Menez commencent sérieusement à poser des problèmes aux Brésiliens. Les bleus concrétisent cette domination grâce à un but de Benzema qui hérite d’un caviar à la suite d’un débordement très rapide et puissant de Menez (54’). Lors des minutes suivantes Benzema manque 2 face-à-face contre Julio Cesar (56’et 61’). A La 74ème le portier brésilien est battu mais Benzema ne cadre pas. Le match se durcit et perd en qualité. Gourcuff, très moyen, sort sur les sifflets contrairement à Benzema. Gameiro et Rémy réalisent de bonnes entrées avec beaucoup d’envie. Hulk n’est pas loin d’égaliser mais Lloris réalise une sortie judicieuse (89’) dans les pieds du brésilien qui devait être vert, car ce fut la dernière opportunité pour la Seleçao.

L’Equipe de France a séduit hier soir dans le jeu. Mais si les brésiliens, assez nerveux, étaient restés à 11, le résultat aurait sans doute été tout autre tant les français ont souffert avant l’expulsion d’Hernanes.
Retrouvez le résumé du match France – Brésil >>

Le FC Barcelone affole les compteurs

Xavi, véritable métronome du FC Barcelone

Avis aux amateurs et aussi aux professionnels… ! Le Barçà est l’équipe à ne pas affronter cette saison. Avec un effectif de haute qualité, dont 3 finalistes de l’édition du Ballon d’Or 2010, le FC Barcelone repousse les limites de la technique footballistique. Ce qui donne forcément lieu à des statistiques et à des performances hors normes.

Des stats à donner le vertige

3-0. C’est sur ce score que le FC Barcelone a disposé de l’Athlético Madrid. D’ailleurs les madrilènes semblaient KO et bien intimidés après le 3ème but. Car le Barçà est intimidant. Le club a récemment dépassé la barre des 100 buts inscrits cette saison, toutes compétitions confondues, et ne compte pas s’arrêter là. Injouable cette saison, le FC Barcelone collectionne les matchs avec des possessions de balle supérieures à 70%. Avec une moyenne de 3.18 buts marqués par matchs, et une défense qui n’a encaissé que 11 buts on comprend pourquoi le FC Barcelone reste sur une impressionnante série de 16 victoires d’affilées en Liga. D’ailleurs après la victoire face à l’Atlético hier soir, l’équipe à battu le record du nombre de victoires d’affilées en Liga du Réal de Di Stefano, qui date de la saison 1960-61.

Une équipe bien en place tactiquement

On a beaucoup parlé du Barçà sur le plan offensif avec Messi, Xavi, Iniesta mais il faut aussi souligner l’aspect tactique et défensif de cette équipe. Le Barçà pratique un jeu en mouvement grâce auquel le porteur du ballon se retrouve souvent avec plusieurs solutions. C’est aussi un pressing permanent pour étouffer l’adversaire après une perte de balle. Si toutefois l’adversaire arrive à se dégager Busquets et le quatuor défensif Piqué – Puyol –Abidal – Alves couvrent très bien Xavi et Iniesta. Et c’est ce travail défensif qui a un impact sur la possession de balle mais aussi sur le mental des adversaires qui se sentent asphyxiés. Et un adversaire qui a le mental en berne devient une proie facile pour les hommes de Guardiola.

Arsène Wenger et ses joueurs ont bien du souci à se faire, ce Barçà est une vraie machine à gagner que personne n’arrive à stopper, même pas l’entraineur de l’année 2010, Mourinho…

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