Monthly Archives: mars 2011

France Croatie, un bon match nul ?

Tout le stade n'aura pas sifflé Ribéry

France-Croatie ou le duel Blanc-Bilic, comme s’ils s’étaient donnés rendez-vous dans 12 ans et demi même lieu, même heure. On se rappelle de l’altercation qui avait conduit à une expulsion de Laurent Blanc après un scandaleux simulacre de Bilic. C’est l’occasion pour les deux hommes de se mesurer sur le banc et aussi pour les Bleus de mettre leurs tenues de marins qui leur sert de maillot Away.

Les Croates sont réputés comme fins techniciens pourtant ce sont bien les Français qui dominent et semblent plus à l’aise balle aux pieds. Rôdant très souvent aux alentours des buts de Runje, les hommes de Laurent Blanc sont menés par un trio Diarra-Menez-Nasri assez actif. Le premier distribue le jeu de manière fort astucieuse tandis que les 2 autres font parler leurs techniques et mettent en difficulté les récupérateurs et l’arrière garde Croates. Benzema semble sur la continuité de son match au Luxembourg, c’est-à-dire aussi maladroit. Son loupé à la 37ème minute sur un centre en retrait de Menez confirme la donne. Les Croates, par Perisic, loupent aussi l’ouverture du score sur une de leurs rares opportunité (42’), tant la prestation de l’arrière garde tricolore est bonne.

La domination française est un poil moins évidente en seconde période et les milieux de terrain Croates (Modric-Vukojevic-Simunic-Kranjcar) se montrent plus, avant que Rakitic ne fasse passer quelques frissons dans les travées du Stade de France. On peut presque regretter la sortie de Menez à la 60ème tant son jeu a été satisfaisant. Son remplaçant, Ribéry, ne ménage pas ses efforts tant il a de choses à se faire pardonner…Rentré en même temps que Ribéry, Rémy rate son face à face devant l’expérimenté Pletikosa qui bloque le dribble du Marseillais (86’). Mais la plus belle occasion est à mettre à l’actif d’Adil Rami qui touche le montant après une belle percée (67’). Très (trop ?) en confiance il rejoue à l’attaquant et est refroidit par une chute douloureuse à la 87ème qui l’oblige à quitter le terrain. Finalement, la seule victoire aura été celle de Gourcuff sur Ribéry au « broncamètre ».

0-0 donc et Laurent Blanc n’est pas pleinement satisfait car cette équipe de France est encore en chantier. Bien que la défense soit au point, les milieux de terrain semblent quelque peu inconstants et la finition, devant, est clairement à revoir…

Luxembourg 0 – 2 France

Malgré son but, Gourcuff toujours au centre des critiques

Les buts : Mexès 28’, Gourcuff 72’
résumé du match Luxembourg France

L’équipe de France, en tête du groupe D, veut confirmer au Luxembourg. Une formalité ? Pas tant que çà face à une équipe qui promet de bétonner. Les Bleus enregistrent le retour d’Evra et de Ribéry, les 2 instigateurs de la mutinerie de Knysna, qui ont directement retrouvé leurs places de titulaires.

Du diesel dans le moteur

Face à une équipe Luxembourgeois qui attend pour mieux contrer, les milieux de terrain Français (M’Vila, Gourcuf, Nasri) ont l’air perplexes, ne trouvent pas de faille en profondeur et jouent très latéral. Malouda manque de marquer à la 18ème minute sur l’une des rares incursions Françaises dangereuses dans la surface Luxembourgeoise. Et ce n’est que sur un coup de pied arrêté que les Bleus ouvrent la marque par une tête de Mexès (28’). Nasri commence à retrouver son inspiration tandis que Benzema a du mal à se défaire de l’organisation défensif de la charnière centrale Luxembourgeoise (Blaise-Hoffmann). Les Bleus terminent la première période en dominant sans convaincre.

On prend les mêmes et on recommence

La seconde période est identique. Bien que les Luxembourgeois essaient de prendre le jeu à leur compte cela ne dure que quelques instants. Ayant décidément beaucoup de mal à se montrer dangereux dans le jeu, les hommes de Laurent Blanc s’en remettent aux coups de pied arrêtés et manquent de doubler la mise sur une tête de Rami à la suite d’un corner (65’). Finalement l’aggravation du score arrivera sur une demi-volée de Gourcuff après un débordement de Ribéry (72’). De son côté, Benzema passe complètement à côté de son match. Souvent pris à défaut par une défense qui maîtrise bien le hors-jeu, le Madrilène fait preuve de maladresses et manque le 3-0 à la 87ème minute. Il ne se passe plus rien ensuite, les Bleus se contentent de gérer le score et Laurent Blanc se contente du même 11, ne faisant aucun changement durant toute la rencontre.

L’essentiel est fait c’est ce que l’on peut dire de plus positif. Les Bleus n’ont pas impressionné sur ce match mais confortent leurs place de leader du groupe D.

Le monde du football au chevet d’Abidal

Barcelone/Glasgow Rangers- C1

A la 22ème minute du match FC Barcelone – Getafe, les socios Barcelonais ont réalisé une standing ovation pour le n°22 du Barçà, Eric Abidal. Bel hommage pour un joueur talentueux qui a beaucoup oeuvré pour le Barçà et qui vient de traverser une période assez difficile.

Mardi dernier, à 21H49, la terrible nouvelle est tombée sur le site web du FC Barcelone. Elle concernait la détection d’une tumeur au foie chez Abidal. Bénigne ou maligne il fallait attendre l’opération pour en vérifier la gravité. Selon un communiqué, l’opération s’est bien déroulée et Abidal va mieux. Cependant des examens complémentaires restent à réaliser pour évaluer s’il y a un risque de récidive ou pas.

«Je ne pensais pas que les gens m’aimaient autant»

Ce sont les mots d’Eric Abidal après avoir pris connaissance des hommages du monde du Football à son égard. Que ce soit en paroles ou écrit sur des T-Shirts ce sont sans doute des propos qui sont allés droit au cœur du natif de Saint-Genis Laval. Ainsi, Benzema et Laurent Blanc, pour ne citer qu’eux, ont envoyé des messages de soutient au Français, tandis que des T-Shirts en son honneur ont été revêtus lors de Lyon – Réal Madrid et d’Espanyol Barcelone – Almeria. Les monégasques ont utilisé le même procédé pour rendre hommage à Abidal qui a évolué sur le Rocher, lors de la période allant de 2000 à 2002.

Un palmarès assez fourni

Malgré des débuts difficiles à l’AS Monaco, 9 ans plus tard Eric Abidal, 32 ans, n’a plus grand-chose à prouver. De Lille à Barcelone, en passant par Lyon, il a toujours été un joueur exemplaire et très professionnel. Il a remporté des trophées majeurs dont 5 championnats (3 avec l’OL et 2 avec le FC Barcelone), 1 Ligue des Champions et 1 Coupe du Monde des Clubs. Abidal en est à 14 trophées remportés en club pour l’instant, cependant, au niveau international, il n’a pas eu l’occasion de gagner un titre avec les Bleus, malgré ces 52 sélections.

Un des piliers du Barçà

Le français souffre d’une comparaison un peu injuste avec son homologue de droite, le très offensif Dani Alves, forcément plus en vue. Mais Abidal se trouve complémentaire à Alves du fait de son sens de l’anticipation et de son travail de couverture qui a une importance vu le jeu très offensif de son équipe. Défenseur centrale de formation, il est aussi utilisé à ce poste en cas d’absence de Puyol et de Piqué. Son jeu est réputé sobre, imprégné de puissance et de vitesse.

On ne peut souhaiter à Abidal qu’un bon rétablissement. Un des messages de soutient qui sonnent aussi comme une reconnaissance de son talent.

Marseille écarte Paris lors du classico

André Ayew, l'homme fort de Marseille

C’était un match attendu. Un OM PSG, c’est toujours un match attendu. Mais cette année, les deux équipes sont en course pour le titre de champion de france de ligue 1. Aussi, la faute hier soir n’était pas envisageable pour l’une ou l’autre équipe.
Et c’est bien Marseille qui a gagné ce match: 2 – 1 (buts de Heinze et Ayew / Chantôme)
Revivre les temps forts du match OM PSG >>

Un OM conquérant
Dès l’entame de match, nous avons vu hier, un Olympique de Marseille rentrer sur son terrain en conquérant. et c’est sans surprise que la première action dangereuse est à mettre au profit de l’OM. Une belle combinaison et un tir pas cadré pour Cheyrou. Si les marseillais dominent, ils n’arrivent pas à marquer ce but qui les délivrerait. Mais une faute, plein axe, donne la possibilité à Heinze, tireur d’un soir, de marquer ce premier but. Le mur trop décalé, l’occasion est trop belle: 1-0 pour les phocéens. Dès lors, les hommes de Didier Deschamp déroulent leur football. Un jeu de passe rapide ne donne pas vraiment de chance à Paris. Les actions de Gignac et Remy pourtant très franches ne permettront pas à leur équipe de prendre le large.

Paris qui résiste
La grande force est parisiens est leur vitesse de jeu et cette faculté de se projeter vers l’avant et vers le but adverse. Laisser un peu de champ ou PSG n’était pas vraiment dans les plans de Deschamp. Oui mais voilà, une contre attaque bien placée, un cafouillage dans la défense et Paris égalise.
Le PSG revenu dans le match, ce dernier tend à s’équilibrer, même si l’OM garde une maitrise certaine du ballon.

Marseille en leader
Le match nul n’est pas envisageable pour l’OM qui continue de pousser, et de proposer ainsi une domination. Gignac ce soir ne sera pas buteur. Mais excentré sur le côté droit (beaucoup de permutation entre les joueurs sur la pelouse), il distille un centre parfait, et c’est ce diable d’Ayew qui marque de la tête. Ce joueur prend une importance capitale depuis maintenant le début de l’année.

Dès lors et malgré quelques frayeurs, l’OM contient les attaques franciliennes, et arrive à garder ce score.
Une victoire sur son éternel rival, et la seconde place du podium acquise. Marseille est second à 4 points de Lille, Paris est 5eme à 10 points.
Rien n’est perdu, et le sprint final reste des plus passionnant.

L’inoxydable Van Der Sar

Van der Sar, toujours parmis les meilleurs gardiens en europe

En quoi est fait Edwin Van der Sar. D’os et de chair ou en acier inoxydable. Ce portier de 40 ans, qui évolue à Manchester United, a annoncé son départ à la retraite en fin de saison. Retour sur sa carrière exceptionnelle.

Les années AJAX
Né le 29 octobre 1970 à Voorhout, Van der Sar passe ses jeunes années en tant que professionnel dans le but de l’AJAX. L’année charnière de sa carrière est 1995. Avec la formidable équipe de l’AJAX, de Kluivert, Seedorf, Overmars, il remporte la Ligue des Champions, gagne en popularité et honore sa première sélection en Juin 1995. Entre 1992 et 1999 il remporte 14 trophées avant de s’envoler pour Turin.

Un déclin irréversible ?
Mais à Turin, Van der Sar vit 3 années difficiles. Auteur de plusieurs bourdes il est poussé sur la touche par le talentueux Gianluigi Buffon, futur grand gardien en perspective. Après 66 matchs disputés pour les bianconeri, Van der Sar décide de signer à Fulham en 2001. Cette arrivée à Fulham à 31 ans ressemble au début de la fin de sa carrière. Les grandes joutes européennes lui manquent même s’il participe à une Coupe de l’UEFA avec le club londonien en 2002-03. En 2005, son bilan à Fulham est tout de même mitigé.

Une deuxième jeunesse
En 2005 Van der Sar signe à Manchester United. Ce transfert était inespéré et constitue une nouvelle opportunité pour revenir au devant de la scène. Mais à 35 ans, les observateurs se disent qu’il ne fera pas long feu au haut niveau. C’était mal connaître Van Der Sar. Avec une hygiène de vie impeccable, il maintien une forme, un physique d’athlète, et de bonnes capacités athlétiques qui lui permettent de réaliser de très bonnes saisons avec les Red Devils jusqu’à maintenant, en conservant solidement sa place de titulaire. Il remporte une Ligue des Champions en 2008 et termine vice champions de cette compétition en 2009. Il obtient des distinctions personnelles telles que les prix de « Meilleur gardien du Monde » 2007 et 2009 et celui du « Meilleur gardien de la Ligue des Champions 08-09 ».

Ainsi donc Van der Sar peut prendre une retraite bien méritée et constitue un exemple de rigueur, de professionnalisme, et de force mentale pour tous les gardiens du monde, n’ayons pas peur des mots. Car très rares sont les gardiens de buts qui évoluent encore au très haut niveau à cette âge là.

Marseille, pour se succéder

Ayew, pièce essentielle de l'OM ?

Après Lille, passons au champion de la Ligue 1 en titre: l’Olympique de Marseille. Comme toujours cette équipe déchaine les passions, à commencer par leur entraineur. Il faut l’avouer, beaucoup de marseillais regrettent Erik Geretz et n’aime pas Didier Deschamp. Mais force est de constater que l’équipe de l’Olympique de Marseille est bien là dans la course au titre.

L’efficacité avant tout
Pour voire du jeu, du beau jeu, c’est sûr, il ne faut pas aller au vélodrome. Marseille ne produit pas vraiment de joli football. On se demande même comment il peut y avoir encore autant de monde au stade tellement le jeu procuré par l’équipe ne fait pas vraiment envie. Mais voilà, les résultats sont là. A seulement 1 point de la première place (Lille et Rennes étant ex æquo), Marseille peut garder toutes ses chance de croire en un nouveau titre cette année. Comme nous l’avons vu, Lille semble lever le pied, et l’on connait les fins de championnat tonitruantes que les joueurs de l’OM sont capables de réaliser.
Aussi, gagner sans procurer du beau jeu, qui va finalement s’en plaindre ?

Une défense à tout épreuve
La clé de Deschamp est sans doute là. Son équipe ne prend peu de buts et est capable de tenir tête aux plus grosses équipes. L’exemple récent de Manchester à Marseille en est un exemple flagrant. Si Manchester n’a pas gagné, c’est aussi et surtout parceque la défense marseillaise a tenu bon. La charnière Diawarra – M’Bia est d’une justesse rare, et le pouvoir athlétique des deux défenseurs ont de quoi effrayer bons nombres d’attaquants. Il faut aussi souligner l’arrivée de Fanny, qui dans un poste d’arrière droit est excellent apportant même beaucoup plus en attaque que son homologue du coté gauche.
Il ne manque plus qu’à l’Olympique de Marseille, une attaque retrouvée. Il ne lui manque plus qu’un Valbuena en forme, qu’André Ayew continue sur sa lancée, que Gignac enchaine les buts (comme il avait commencé à le refaire avant de se blesser). bref, le trio Valbuena Ayew Gignac en support Lucho, cette équipe pourrait faire si mal s’ils arrivaient à jouer ensemble. ..

Javier Hernandez, le troisième homme

Javier Hernandez nouveau buteur de Manchester United

« Chicharito », voilà ce qui est marqué sur le maillot de Javier Hernandez. Ce prometteur attaquant de 22 ans évolue à Manchester United. Bien connu des Bleus contre lesquels il a inscrit un but lors du match France-Mexique, le 17 juin dernier en Coupe du Monde, ce buteur Mexicain n’a pas fini de faire parler de lui.

Arrivé l’été dernier en provenance du club de Chivas (D1 Mexicaine), Javier Hernandez n’a pas tardé à faire son trou chez les Red Devils et dans les cœurs des fans, bien qu’à l’heure actuelle il est plus un joker de luxe qu’un titulaire. Avec 13 buts au compteur cette saison (9 en championnat et 4 en Ligue des Champions), il réalise une bonne saison, mais n’a toujours pas réussi à éclipser ni Berbatov (meilleur buteur du club et de Premier League), ni l’infatigable Rooney qui connait un net regain de forme. Mardi, contre Chelsea, il avait l’occasion de confirmer le bon match qu’il avait réalisé sur la pelouse de Wigan (doublé) le week-end précédent. Mais le Mexicain a passé une soirée difficile à Stamford Bridge et est sorti déçu à la 70ème minute, au profit de Berbatov.

3 bons attaquants pour 2 places. Voilà le problème de riche auquel doit faire face Sir Alex Ferguson qui ne peut contenter à 100% les trois joueurs. Toutefois cela constitue un avantage en vu du calendrier chargé qui attend les Mancuniens, encore en course en FA Cup et en Champions League. Chicharito a tout de même un rôle très important à jouer dans l’attaque de Manchester United car Berbatov et Rooney, réputés pour leur irrégularité, ont bien besoin d’une roue de secours lors de leurs pannes de but…

Lille jusqu’au bout de la Ligue 1 ?

Moussa Sow, l'artilleur numéro 1 de Lille cette saison

En cette seconde moitié de championnat, nous allons faire le tour des équipes susceptibles de finir sur le podium et de remporter la Ligue 1.
Lille fait partie de ces équipes.

État des lieux
Le constat est là, Lille est en place, et plus que cela, son jeu est un des plus plaisant à suivre. Avec une moyenne de 1,72 buts marqués par match (et une moyenne de 1,92 à domicile), le Losc est l’équipe qui a le plus marqué: 43 buts. La meilleur attaque de la Ligue 1, emmenée par le meilleur buteur du championnat Moussa Sow et ses 17 buts. Cela faisait longtemps que nous n’avions pas eu autant de buts dans notre championnat.
Et si l’équipe sait marquer, (Gervinho tout de même 11 buts), l’équipe sait surtout jouer en équipe. Une équipe qui arriverait presque à effacer les individualités comme le formidable ailier Eden Hasard qui s’est parfaitement fondu dans le groupe. Avec des joueurs d’expériences comme Rio Mavuba ou Encore le défenseur international tricolore Adil Rami, Rudi Garcia peut se targuer d’avoir un des plus beaux effectifs de la Ligue 1.

Des limites à la méthode Garcia ?
La récente élimination de la coupe europa montre les limites du turn-over. Mais ce n’est pas là le plus important.
Lille a du mal, beaucoup de mal face à ses adversaires direct. Si l’on compte Lyon, Rennes et Marseille, les 3 poursuivants, le Losc n’a gagné aucun ses matches. 3 matches nul pour 2 défaites. Un championnat ne se gagne pas que sur les gros matches, mais quand même. Quand on voit que Lille a perdu 2 points sur ses concurrents la semaine dernière, on peut se demander si le match contre l’OM n’est pas déjà capital pour les nordistes.
A ajouter à cela la coupe de France dans laquelle le club est encore engagé et jouera d’ailleurs aujourd’hui même le match Lille Lorient dès ce soir.
Espérons que pour les lillois, le turn-over soit bénéfique et puisse apporter un peu de fraicheur à une équipe qui aura besoin de tout ses éléments forts pour terminer cette saison qui s’annonce des plus passionnante.

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