Category: Foot en direct

Qui sera champion de France ?

Gignac ou le symbole d'une efficacité retrouvé à l'OM

Il faut l’avouer, si notre championnat de Ligue 1 ne fait pas rêver, le printemps apporte son lot de surprises et de suspens. Comme l’an passé, ce championnat termine sa course au galop et bien peu évident de pronostiquer la fin.
Alors, du foot, du foot et encore du foot pour cette fin de saison !

On ne reconnait plus certaines équipes

Commençons par le LOSC. On pensait tous que l’épisode de Monaco où les Lillois ont chuté (1-0 dans le cadre de la 30ème journée) n’était qu’un incident de parcours. On pensait tous que l’épisode Rami, n’était q’un coup de sang, sans bien grande importance (A la suite du match le joueur avait déclaré avant de revenir sur ses mots: « Certains ne font pas les efforts. Ce soir, on n’a pas joué avec le coeur. Il va falloir crever l’abcès. Aujourd’hui, il y a des choses qui n’ont pas été réglo de la part de certains joueurs. Ça commence vraiment à me casser les couilles »), il semblerait que les conséquences soient plus profondes qu’il n’y paraissait alors. Rami s’imagine t-il déjà en Espagne ? Hasard qui avait été si bon ne sert que de joker, et pas le meilleur. La pression semble trop forte et un nouvel échec ce week-end contre Bordeaux (match nul 1-1) n’arrange pas les affaires des Lillois.
Autre équipe à caler, Lyon. L’Olympique Lyonnais connait pourtant la pression. Même si l’on peut se demander si c’est la différence de niveau ou justement cette pression qui a chaque année fait déjouer les lyonnais dans ses derniers matches de ligue des champions. Bref, l’OL hier contre Paris a bien mal joué. Gourcuff complètement absent, Lisandro un peu plus emprunté, voilà qui n’en fallait pas plus pour une équipe de Paris bien regroupé, mené par un excellent Makélé pour prendre l’avantage et revenir à un tout petit point de leur adversaire du soir.
La ligue des champions n’est plus très loin pour le PSG, et cette fin de saison reste des plus passionnantes pour les supporters de la capitale.

Après Paris, c’est bien Marseille qui ravit ses supporters en cette fin de championnat. Revenus à tout juste 1 point des Lillois, au classement Ligue 1, l’OM déroule. Alors oui, la manière n’y est toujours pas. Du moins pendant tout un match. Car menés à Montpellier, les marseillais n’ont pas abdiqués et sont revenus puis ont marqué ce petit but d’avance qui apporte 3 points. On retiendra surtout du côté de l’OM un Cheyrou des grands soirs, et Gignac qui semble retrouver de sa confiance, encore une fois buteur hier après midi.
Alors, on imagine mal l’OM rater la Ligue des Champions, mais qui de Lille, Paris ou Lyon les accompagnera ?

Naples renoue avec son passé

Edinson Cavani serial buteur du SSC Napoli

A Naples il y a désormais 2 volcans. Le terrible Vésuve et le Stade San Paolo. Mais depuis septembre 2010, le deuxième est plus en activité que son voisin endormi. Car cette saison Naples réalise des performances tellement étonnantes que l’enceinte de San Paolo est de nouveau en ébullition comme à la grande époque où Maradona évoluait au Napoli. Le fait d’être 2nd avec 3 points de retard sur le Milan AC au bout de 32 journées de Serie A, n’est certainement pas dû au hasard. Explications du phénomène.

Le Napoli c’est…

Le Napoli c’est une continuité. En effet le club a terminé 6ème de l’édition précédente du Calcio.
Le Napoli c’est une attaque de feu. Lavezzi, un peu seul l’an passé a trouvé un partenaire de poids en la personne de Cavani, fraichement débarqué de Palerme. Littéralement transfiguré depuis ce début de saison, l’Uruguayen enchaine les buts et se positionne 2nd au classement des buteurs de Serie A. Hamsik complète ce trio très malicieux, empreint de créativité, de complicité et de technique qui donne du fil à retordre à pas mal de défenses.

Le Napoli c’est un jeu en 3-4-3 très porté sur l’exploitation des ailes et l’offensive, avec un trio d’attaque qui permute énormément. Bien que Mazzari ait adopté la défense à 3, l’arrière garde tient bon et se classe 3ème au classement des meilleures défenses du Calcio.

Le Napoli c’est enfin 65 000 tifosi déchainés à San Paolo et une grande attente qui oblige le club a viser le titre, un titre insaisissable depuis 1989 pour ce club qui s’était éteint après le départ de Maradona et qui explose à nouveau faisant trembler ses grands Rivaux du Nord, le Milan AC en tête.

le Real Madrid s’est ouvert la voie des 1/2 finales

Emmanuel Adebayor royal avec le Real Madrid

Les buts : Adebayor 4’, 57, Di Maria 72’, C. Ronaldo 87’ pour le Réal Madrid
Résumé du match Real Madrid Tottenham >>

Tottenham se rend au Santiago Bernabeu pour réaliser l’exploit ou essayer de limiter la casse avant le match retour à domicile. Le Réal de Madrid dispute son 1er ¼ de finale depuis 7 ans et ne compte pas s’arrêter à ce stade de la compétition.

Les Spurs limitent la casse

Pour les Londoniens la soirée commence bien mal. Dominés dès l’entame du match ils encaissent un premier but par une tête d’Adebayor (4’). Et comme un malheur n’arrive jamais seul, ils perdent un élément par l’expulsion de Peter Crouch (15’). Dans un match où la nervosité et les mauvais coups règnent l’arbitre, M. Brych, se montre sévère et distribue les cartons. Les Madrilènes dominent largement les débats et Adebayor est à un cheveu du doublé (32’). Cependant lui et ses coéquipiers commencent à être inquiétés par les rushs rapides de Garrett Bale alors que de l’autre côté du terrain c’est plutôt Marcelo qui inquiète les Spurs. La mi-temps se termine à 1-0.

Les Spurs à la casse

C. Ronaldo semble connaître un manque de réussite et sa frappe qui frôle le montant à 49ème minute en est le symbole. Peu après, son coéquipier Adebayor enfonce le clou à la 57ème minute, sur un service de l’excellent Marcelo. A 2-0 les hommes de Mourinho commencent à s’amuser avec le ballon. Arrogance ou libération ? Toujours est-il que leur jeu s’illumine et permet à Adebayor de mettre à contribution le talent de Gomez le portier des Spurs (66’). Talent qui ne servira à rien lorsque Di maria décide de retirer la toile d’araignée dans sa lucarne par un splendide tir croisé de 20 m (72’). Après de multiples bombardements sur la cage de Gomez, C. Ronaldo clos la marque par une reprise de volée (87’).

Les Londoniens, tout de noir vêtus, ont passé une bien triste soirée. Avec ce 4-0 la qualification est devenue mission impossible. Le Réal Madrid se dirige tout droit vers les demi-finales où ils affronteront le vainqueur de la double confrontation entre le Shakhtar Donetsk et le FC Barcelone…

La valse des entraîneurs peut commencer

Rudi Garcia, va continuer l'aventure Lilloise

Qu’ils apportent les résultats escomptés n’est pas suffisant. On attend toujours plus de son équipe préférée. Aussi, la manière importe aussi. Et puis, il y a le projet du club et les envies et propositions. Tout le monde l’a compris, bien difficile à dire qui restera à son poste d’entraîneur l’an prochain. Focus sur les clubs qui dominent notre championnat.

Une stabilité somme toute gagnée.

Que dire du Losc ? Lille depuis un certain temps maintenant procède un excellent football. Sans doute le plus plaisant de notre Ligue 1. Aussi, on ne voit pas comment il serait possible que Rudy Garcia quitte le club des dogues. Peut être une offre alléchante venant de l’étranger ? Pas sûr. Car il a tout pour les outils pour faire progresser encore son équipe. Et bientôt un stade en prime. Aussi, pas vraiment de mouvement en vu.
Un second entraîneur bien installé dans son fauteuil, c’est bien Frédéric Antonetti. Un club aux finances irréprochables, un centre de formation qui tourne à plein régime, et une confiance aveugle des dirigeants envers leur coach. Voilà autant de certitudes qui font que l’entraîneur du club breton devrait continuer son aventure. Si l’on ajoute à cela ses jeunes pépites (Mvila, Brahimi…) et une future campagne européenne…

On peut imaginer leur départ

Le dauphin de Lille est un club bien compliqué. A Marseille, rien ne se fait comme ailleurs. Alors que l’an dernier le club était champion de France, Didier Deschamp faisait grise mine en voyant le recrutement. Les dirigeants de l’Olympique de Marseille, Jean-Claude Dassier en tête ont de quoi décontenancer. Refus de prolonger Mamadou Niang, refus de le remplacer par le joueur attendu par Deschamp. Comment imaginer gagner la Ligue des Champions, objectif du président du club, sans y mettre les moyens. La donne est simple du côté des phocéens, le projet sportif et le mercato en tête, viendra ou non sceller l’avenir de Dédé.
Aussi difficile à l’OM, le club rival préféré des marseillais, Paris. Antoine Kombouaré a certes réussi à mener le PSG dans le top 5 du classement, mais est ce suffisant pour le club de la capitale ? Est ce suffisant pour un club dont les tensions en internes sont au plus fortes ? Stéphane Sessegnon qui veut filer à tout prix à Sunderland ou encore Nenê, l’individualiste qui en exaspère plus d’un… Là encore, pas évident. Même si le semblant de calme et de réussite sportive tendrait à montrer que le club veut s’inscrire dans une logique sportive et prônerait la continuité. Mais à Paris…

Il vit ses derniers matches

C’est pratiquement acquis, Claude Puel ne devrait pas continuer l’aventure Lyonnaise. Recruté après un magnifique passage au Losc, Jean-Michel Aulas attendait sans doute plus, beaucoup plus de son technicien. Alors, c’est vrai, il y a quand même une demi-finale de ligue des champions l’an passé. Mais comme les secondes places, on ne se rappel que du vainqueur. Et l’OL vainqueur, il faut maintenant remonter en 2008 pour revoir un titre. Cela semble bien long à JMA et aux supporters qui n’accepteront sans doute pas une nouvelle année sans titre.

West Ham United Manchester United, le réveil de Rooney

Manchester United gagne quand Rooney est en forme

Les buts: Noble 11’ s.p., 25’ s.p. pour West Ham ; Rooney 65’, 73’ 79’, Hernandez 84’ pour Manchester United
Résumé du match West Ham United Manchester United >>

Dans cette dernière ligne droite pour la course au titre tous les points sont importants pour Manchester United et Arsenal. Les premiers se déplacent au Upton Park de West Ham pour tenter d’arracher 3 points précieux. Le retour de Ji Sung Park est une bonne nouvelle pour Alex Ferguson qui regardera le match des tribunes (suspension)

Les Red Devils de l’Enfer…

Le début du match est catastrophique pour les Mancuniens. Avant même le coup d’envoi, Van der Sar est obligé de céder sa place pour cause de douleur à la cuisse. Bien que les hommes de Ferguson dominent le match, ils concèdent un pénalty à la suite d’un contre et d’une main d’Evra. Noble ne rate pas l’occasion (11’). Et il ne rate pas non plus le deuxième pénalty à la suite d’un nouveau contre de West Ham et d’une faute de Vidic… à l’extérieur de la surface (25’). Encore sur un contre, Hitzlsperger manque le 3-0 en dévissant sa demi-volée, avant de voir son coup-franc passé juste à côté des buts de Kuszczak (43’). Sur la faute qui a engendré ce coup-franc, Vidic, dernier défenseur ne reçoit qu’un jaune. Miséricorde ou compensation ? Toujours est il que les Mancuniens rentrent aux vestiaires en étant menés 2-0 malgré les efforts de Park et de Valencia pour dynamiser l’attaque Mancunienne et dynamiter la défense adverse.

… au Paradis

Au cours du premier quart d’heure de la seconde période on ne sent pas que MU pourra revenir. Les Mancuniens ont un jeu manquant de conviction et empreint d’approximations. Conscient de la gravité de la situation, Ferguson lance Berbatov aux environs de l’heure de jeu, peu avant que Rooney ne se découvre un point commun avec Platini en marquant un délicieux coup-franc (65’). Après une première mi-temps décevante Wayne renaît et égalise quelques minutes plus tard sur un tir croisé (73’), avant de transformer un pénalty (79’). Javier Hernandez en bon renard des surfaces qu’il est, porte le score à 4-2 en reprenant de manière opportuniste un ballon qui traînait dans la surface. Ce quatrième but écoeurent les Hammers, trop résignés pour accomplir un quelconque retour.

Par ce succès Manchester United conforte sa première place et pointe à huit longueurs devant Arsenal. Les hommes de Ferguson ont encore montré qu’ils avaient un sacré mental !

France Croatie, un bon match nul ?

Tout le stade n'aura pas sifflé Ribéry

France-Croatie ou le duel Blanc-Bilic, comme s’ils s’étaient donnés rendez-vous dans 12 ans et demi même lieu, même heure. On se rappelle de l’altercation qui avait conduit à une expulsion de Laurent Blanc après un scandaleux simulacre de Bilic. C’est l’occasion pour les deux hommes de se mesurer sur le banc et aussi pour les Bleus de mettre leurs tenues de marins qui leur sert de maillot Away.

Les Croates sont réputés comme fins techniciens pourtant ce sont bien les Français qui dominent et semblent plus à l’aise balle aux pieds. Rôdant très souvent aux alentours des buts de Runje, les hommes de Laurent Blanc sont menés par un trio Diarra-Menez-Nasri assez actif. Le premier distribue le jeu de manière fort astucieuse tandis que les 2 autres font parler leurs techniques et mettent en difficulté les récupérateurs et l’arrière garde Croates. Benzema semble sur la continuité de son match au Luxembourg, c’est-à-dire aussi maladroit. Son loupé à la 37ème minute sur un centre en retrait de Menez confirme la donne. Les Croates, par Perisic, loupent aussi l’ouverture du score sur une de leurs rares opportunité (42’), tant la prestation de l’arrière garde tricolore est bonne.

La domination française est un poil moins évidente en seconde période et les milieux de terrain Croates (Modric-Vukojevic-Simunic-Kranjcar) se montrent plus, avant que Rakitic ne fasse passer quelques frissons dans les travées du Stade de France. On peut presque regretter la sortie de Menez à la 60ème tant son jeu a été satisfaisant. Son remplaçant, Ribéry, ne ménage pas ses efforts tant il a de choses à se faire pardonner…Rentré en même temps que Ribéry, Rémy rate son face à face devant l’expérimenté Pletikosa qui bloque le dribble du Marseillais (86’). Mais la plus belle occasion est à mettre à l’actif d’Adil Rami qui touche le montant après une belle percée (67’). Très (trop ?) en confiance il rejoue à l’attaquant et est refroidit par une chute douloureuse à la 87ème qui l’oblige à quitter le terrain. Finalement, la seule victoire aura été celle de Gourcuff sur Ribéry au « broncamètre ».

0-0 donc et Laurent Blanc n’est pas pleinement satisfait car cette équipe de France est encore en chantier. Bien que la défense soit au point, les milieux de terrain semblent quelque peu inconstants et la finition, devant, est clairement à revoir…

Luxembourg 0 – 2 France

Malgré son but, Gourcuff toujours au centre des critiques

Les buts : Mexès 28’, Gourcuff 72’
résumé du match Luxembourg France

L’équipe de France, en tête du groupe D, veut confirmer au Luxembourg. Une formalité ? Pas tant que çà face à une équipe qui promet de bétonner. Les Bleus enregistrent le retour d’Evra et de Ribéry, les 2 instigateurs de la mutinerie de Knysna, qui ont directement retrouvé leurs places de titulaires.

Du diesel dans le moteur

Face à une équipe Luxembourgeois qui attend pour mieux contrer, les milieux de terrain Français (M’Vila, Gourcuf, Nasri) ont l’air perplexes, ne trouvent pas de faille en profondeur et jouent très latéral. Malouda manque de marquer à la 18ème minute sur l’une des rares incursions Françaises dangereuses dans la surface Luxembourgeoise. Et ce n’est que sur un coup de pied arrêté que les Bleus ouvrent la marque par une tête de Mexès (28’). Nasri commence à retrouver son inspiration tandis que Benzema a du mal à se défaire de l’organisation défensif de la charnière centrale Luxembourgeoise (Blaise-Hoffmann). Les Bleus terminent la première période en dominant sans convaincre.

On prend les mêmes et on recommence

La seconde période est identique. Bien que les Luxembourgeois essaient de prendre le jeu à leur compte cela ne dure que quelques instants. Ayant décidément beaucoup de mal à se montrer dangereux dans le jeu, les hommes de Laurent Blanc s’en remettent aux coups de pied arrêtés et manquent de doubler la mise sur une tête de Rami à la suite d’un corner (65’). Finalement l’aggravation du score arrivera sur une demi-volée de Gourcuff après un débordement de Ribéry (72’). De son côté, Benzema passe complètement à côté de son match. Souvent pris à défaut par une défense qui maîtrise bien le hors-jeu, le Madrilène fait preuve de maladresses et manque le 3-0 à la 87ème minute. Il ne se passe plus rien ensuite, les Bleus se contentent de gérer le score et Laurent Blanc se contente du même 11, ne faisant aucun changement durant toute la rencontre.

L’essentiel est fait c’est ce que l’on peut dire de plus positif. Les Bleus n’ont pas impressionné sur ce match mais confortent leurs place de leader du groupe D.

Le monde du football au chevet d’Abidal

Barcelone/Glasgow Rangers- C1

A la 22ème minute du match FC Barcelone – Getafe, les socios Barcelonais ont réalisé une standing ovation pour le n°22 du Barçà, Eric Abidal. Bel hommage pour un joueur talentueux qui a beaucoup oeuvré pour le Barçà et qui vient de traverser une période assez difficile.

Mardi dernier, à 21H49, la terrible nouvelle est tombée sur le site web du FC Barcelone. Elle concernait la détection d’une tumeur au foie chez Abidal. Bénigne ou maligne il fallait attendre l’opération pour en vérifier la gravité. Selon un communiqué, l’opération s’est bien déroulée et Abidal va mieux. Cependant des examens complémentaires restent à réaliser pour évaluer s’il y a un risque de récidive ou pas.

«Je ne pensais pas que les gens m’aimaient autant»

Ce sont les mots d’Eric Abidal après avoir pris connaissance des hommages du monde du Football à son égard. Que ce soit en paroles ou écrit sur des T-Shirts ce sont sans doute des propos qui sont allés droit au cœur du natif de Saint-Genis Laval. Ainsi, Benzema et Laurent Blanc, pour ne citer qu’eux, ont envoyé des messages de soutient au Français, tandis que des T-Shirts en son honneur ont été revêtus lors de Lyon – Réal Madrid et d’Espanyol Barcelone – Almeria. Les monégasques ont utilisé le même procédé pour rendre hommage à Abidal qui a évolué sur le Rocher, lors de la période allant de 2000 à 2002.

Un palmarès assez fourni

Malgré des débuts difficiles à l’AS Monaco, 9 ans plus tard Eric Abidal, 32 ans, n’a plus grand-chose à prouver. De Lille à Barcelone, en passant par Lyon, il a toujours été un joueur exemplaire et très professionnel. Il a remporté des trophées majeurs dont 5 championnats (3 avec l’OL et 2 avec le FC Barcelone), 1 Ligue des Champions et 1 Coupe du Monde des Clubs. Abidal en est à 14 trophées remportés en club pour l’instant, cependant, au niveau international, il n’a pas eu l’occasion de gagner un titre avec les Bleus, malgré ces 52 sélections.

Un des piliers du Barçà

Le français souffre d’une comparaison un peu injuste avec son homologue de droite, le très offensif Dani Alves, forcément plus en vue. Mais Abidal se trouve complémentaire à Alves du fait de son sens de l’anticipation et de son travail de couverture qui a une importance vu le jeu très offensif de son équipe. Défenseur centrale de formation, il est aussi utilisé à ce poste en cas d’absence de Puyol et de Piqué. Son jeu est réputé sobre, imprégné de puissance et de vitesse.

On ne peut souhaiter à Abidal qu’un bon rétablissement. Un des messages de soutient qui sonnent aussi comme une reconnaissance de son talent.

Marseille écarte Paris lors du classico

André Ayew, l'homme fort de Marseille

C’était un match attendu. Un OM PSG, c’est toujours un match attendu. Mais cette année, les deux équipes sont en course pour le titre de champion de france de ligue 1. Aussi, la faute hier soir n’était pas envisageable pour l’une ou l’autre équipe.
Et c’est bien Marseille qui a gagné ce match: 2 – 1 (buts de Heinze et Ayew / Chantôme)
Revivre les temps forts du match OM PSG >>

Un OM conquérant
Dès l’entame de match, nous avons vu hier, un Olympique de Marseille rentrer sur son terrain en conquérant. et c’est sans surprise que la première action dangereuse est à mettre au profit de l’OM. Une belle combinaison et un tir pas cadré pour Cheyrou. Si les marseillais dominent, ils n’arrivent pas à marquer ce but qui les délivrerait. Mais une faute, plein axe, donne la possibilité à Heinze, tireur d’un soir, de marquer ce premier but. Le mur trop décalé, l’occasion est trop belle: 1-0 pour les phocéens. Dès lors, les hommes de Didier Deschamp déroulent leur football. Un jeu de passe rapide ne donne pas vraiment de chance à Paris. Les actions de Gignac et Remy pourtant très franches ne permettront pas à leur équipe de prendre le large.

Paris qui résiste
La grande force est parisiens est leur vitesse de jeu et cette faculté de se projeter vers l’avant et vers le but adverse. Laisser un peu de champ ou PSG n’était pas vraiment dans les plans de Deschamp. Oui mais voilà, une contre attaque bien placée, un cafouillage dans la défense et Paris égalise.
Le PSG revenu dans le match, ce dernier tend à s’équilibrer, même si l’OM garde une maitrise certaine du ballon.

Marseille en leader
Le match nul n’est pas envisageable pour l’OM qui continue de pousser, et de proposer ainsi une domination. Gignac ce soir ne sera pas buteur. Mais excentré sur le côté droit (beaucoup de permutation entre les joueurs sur la pelouse), il distille un centre parfait, et c’est ce diable d’Ayew qui marque de la tête. Ce joueur prend une importance capitale depuis maintenant le début de l’année.

Dès lors et malgré quelques frayeurs, l’OM contient les attaques franciliennes, et arrive à garder ce score.
Une victoire sur son éternel rival, et la seconde place du podium acquise. Marseille est second à 4 points de Lille, Paris est 5eme à 10 points.
Rien n’est perdu, et le sprint final reste des plus passionnant.

L’inoxydable Van Der Sar

Van der Sar, toujours parmis les meilleurs gardiens en europe

En quoi est fait Edwin Van der Sar. D’os et de chair ou en acier inoxydable. Ce portier de 40 ans, qui évolue à Manchester United, a annoncé son départ à la retraite en fin de saison. Retour sur sa carrière exceptionnelle.

Les années AJAX
Né le 29 octobre 1970 à Voorhout, Van der Sar passe ses jeunes années en tant que professionnel dans le but de l’AJAX. L’année charnière de sa carrière est 1995. Avec la formidable équipe de l’AJAX, de Kluivert, Seedorf, Overmars, il remporte la Ligue des Champions, gagne en popularité et honore sa première sélection en Juin 1995. Entre 1992 et 1999 il remporte 14 trophées avant de s’envoler pour Turin.

Un déclin irréversible ?
Mais à Turin, Van der Sar vit 3 années difficiles. Auteur de plusieurs bourdes il est poussé sur la touche par le talentueux Gianluigi Buffon, futur grand gardien en perspective. Après 66 matchs disputés pour les bianconeri, Van der Sar décide de signer à Fulham en 2001. Cette arrivée à Fulham à 31 ans ressemble au début de la fin de sa carrière. Les grandes joutes européennes lui manquent même s’il participe à une Coupe de l’UEFA avec le club londonien en 2002-03. En 2005, son bilan à Fulham est tout de même mitigé.

Une deuxième jeunesse
En 2005 Van der Sar signe à Manchester United. Ce transfert était inespéré et constitue une nouvelle opportunité pour revenir au devant de la scène. Mais à 35 ans, les observateurs se disent qu’il ne fera pas long feu au haut niveau. C’était mal connaître Van Der Sar. Avec une hygiène de vie impeccable, il maintien une forme, un physique d’athlète, et de bonnes capacités athlétiques qui lui permettent de réaliser de très bonnes saisons avec les Red Devils jusqu’à maintenant, en conservant solidement sa place de titulaire. Il remporte une Ligue des Champions en 2008 et termine vice champions de cette compétition en 2009. Il obtient des distinctions personnelles telles que les prix de « Meilleur gardien du Monde » 2007 et 2009 et celui du « Meilleur gardien de la Ligue des Champions 08-09 ».

Ainsi donc Van der Sar peut prendre une retraite bien méritée et constitue un exemple de rigueur, de professionnalisme, et de force mentale pour tous les gardiens du monde, n’ayons pas peur des mots. Car très rares sont les gardiens de buts qui évoluent encore au très haut niveau à cette âge là.

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