Category: Foot en direct

Marseille, pour se succéder

Ayew, pièce essentielle de l'OM ?

Après Lille, passons au champion de la Ligue 1 en titre: l’Olympique de Marseille. Comme toujours cette équipe déchaine les passions, à commencer par leur entraineur. Il faut l’avouer, beaucoup de marseillais regrettent Erik Geretz et n’aime pas Didier Deschamp. Mais force est de constater que l’équipe de l’Olympique de Marseille est bien là dans la course au titre.

L’efficacité avant tout
Pour voire du jeu, du beau jeu, c’est sûr, il ne faut pas aller au vélodrome. Marseille ne produit pas vraiment de joli football. On se demande même comment il peut y avoir encore autant de monde au stade tellement le jeu procuré par l’équipe ne fait pas vraiment envie. Mais voilà, les résultats sont là. A seulement 1 point de la première place (Lille et Rennes étant ex æquo), Marseille peut garder toutes ses chance de croire en un nouveau titre cette année. Comme nous l’avons vu, Lille semble lever le pied, et l’on connait les fins de championnat tonitruantes que les joueurs de l’OM sont capables de réaliser.
Aussi, gagner sans procurer du beau jeu, qui va finalement s’en plaindre ?

Une défense à tout épreuve
La clé de Deschamp est sans doute là. Son équipe ne prend peu de buts et est capable de tenir tête aux plus grosses équipes. L’exemple récent de Manchester à Marseille en est un exemple flagrant. Si Manchester n’a pas gagné, c’est aussi et surtout parceque la défense marseillaise a tenu bon. La charnière Diawarra – M’Bia est d’une justesse rare, et le pouvoir athlétique des deux défenseurs ont de quoi effrayer bons nombres d’attaquants. Il faut aussi souligner l’arrivée de Fanny, qui dans un poste d’arrière droit est excellent apportant même beaucoup plus en attaque que son homologue du coté gauche.
Il ne manque plus qu’à l’Olympique de Marseille, une attaque retrouvée. Il ne lui manque plus qu’un Valbuena en forme, qu’André Ayew continue sur sa lancée, que Gignac enchaine les buts (comme il avait commencé à le refaire avant de se blesser). bref, le trio Valbuena Ayew Gignac en support Lucho, cette équipe pourrait faire si mal s’ils arrivaient à jouer ensemble. ..

Javier Hernandez, le troisième homme

Javier Hernandez nouveau buteur de Manchester United

« Chicharito », voilà ce qui est marqué sur le maillot de Javier Hernandez. Ce prometteur attaquant de 22 ans évolue à Manchester United. Bien connu des Bleus contre lesquels il a inscrit un but lors du match France-Mexique, le 17 juin dernier en Coupe du Monde, ce buteur Mexicain n’a pas fini de faire parler de lui.

Arrivé l’été dernier en provenance du club de Chivas (D1 Mexicaine), Javier Hernandez n’a pas tardé à faire son trou chez les Red Devils et dans les cœurs des fans, bien qu’à l’heure actuelle il est plus un joker de luxe qu’un titulaire. Avec 13 buts au compteur cette saison (9 en championnat et 4 en Ligue des Champions), il réalise une bonne saison, mais n’a toujours pas réussi à éclipser ni Berbatov (meilleur buteur du club et de Premier League), ni l’infatigable Rooney qui connait un net regain de forme. Mardi, contre Chelsea, il avait l’occasion de confirmer le bon match qu’il avait réalisé sur la pelouse de Wigan (doublé) le week-end précédent. Mais le Mexicain a passé une soirée difficile à Stamford Bridge et est sorti déçu à la 70ème minute, au profit de Berbatov.

3 bons attaquants pour 2 places. Voilà le problème de riche auquel doit faire face Sir Alex Ferguson qui ne peut contenter à 100% les trois joueurs. Toutefois cela constitue un avantage en vu du calendrier chargé qui attend les Mancuniens, encore en course en FA Cup et en Champions League. Chicharito a tout de même un rôle très important à jouer dans l’attaque de Manchester United car Berbatov et Rooney, réputés pour leur irrégularité, ont bien besoin d’une roue de secours lors de leurs pannes de but…

Lille jusqu’au bout de la Ligue 1 ?

Moussa Sow, l'artilleur numéro 1 de Lille cette saison

En cette seconde moitié de championnat, nous allons faire le tour des équipes susceptibles de finir sur le podium et de remporter la Ligue 1.
Lille fait partie de ces équipes.

État des lieux
Le constat est là, Lille est en place, et plus que cela, son jeu est un des plus plaisant à suivre. Avec une moyenne de 1,72 buts marqués par match (et une moyenne de 1,92 à domicile), le Losc est l’équipe qui a le plus marqué: 43 buts. La meilleur attaque de la Ligue 1, emmenée par le meilleur buteur du championnat Moussa Sow et ses 17 buts. Cela faisait longtemps que nous n’avions pas eu autant de buts dans notre championnat.
Et si l’équipe sait marquer, (Gervinho tout de même 11 buts), l’équipe sait surtout jouer en équipe. Une équipe qui arriverait presque à effacer les individualités comme le formidable ailier Eden Hasard qui s’est parfaitement fondu dans le groupe. Avec des joueurs d’expériences comme Rio Mavuba ou Encore le défenseur international tricolore Adil Rami, Rudi Garcia peut se targuer d’avoir un des plus beaux effectifs de la Ligue 1.

Des limites à la méthode Garcia ?
La récente élimination de la coupe europa montre les limites du turn-over. Mais ce n’est pas là le plus important.
Lille a du mal, beaucoup de mal face à ses adversaires direct. Si l’on compte Lyon, Rennes et Marseille, les 3 poursuivants, le Losc n’a gagné aucun ses matches. 3 matches nul pour 2 défaites. Un championnat ne se gagne pas que sur les gros matches, mais quand même. Quand on voit que Lille a perdu 2 points sur ses concurrents la semaine dernière, on peut se demander si le match contre l’OM n’est pas déjà capital pour les nordistes.
A ajouter à cela la coupe de France dans laquelle le club est encore engagé et jouera d’ailleurs aujourd’hui même le match Lille Lorient dès ce soir.
Espérons que pour les lillois, le turn-over soit bénéfique et puisse apporter un peu de fraicheur à une équipe qui aura besoin de tout ses éléments forts pour terminer cette saison qui s’annonce des plus passionnante.

Sneijder, leader dans l’âme

Sneijder rageur face au Barça l'an dernier

Dans ce huitième de finale de Ligue des Champions, remake de la finale 2010, L’Inter doit passer l’obstacle que constitue le Bayern Munich (match retour Bayern – Inter à suivre en direct). Mais pour celà il peut compter sur un Sneijder charismatique. Retour sur l’ascension quasi-rectiligne de ce joueur de talent.

Un talent très précoce
Né à Utrecht le 4 juin 1984, Sneijder grandit dans une famille très portée sur le ballon rond, étant donné que son père a évolué en Eredivisie (D1 Hollandaise). Il est formé à l’école de l’Ajax, la meilleur du pays et se voit proposer un premier contrat pro à 17 ans seulement. Et ce n’est pas un hasard tant le jeune Sneijder impressionne le staff de l’AJAX par sa technique balle au pied. En 2003, à 19 ans, il est déjà un titulaire indiscutable au milieu de terrain de l’AJAX. C’est logiquement qu’il enregistre sa première sélection en équipe nationale des Pays-Bas en Novembre 2003.

Passage difficile à Madrid
Tout comme Robben qu’il croisera dans cette double confrontation face au Bayern, Sneijder est passé par la case Réal Madrid. En effet à l’été 2007 il signe au Réal Madrid pour 26 millions d’euros, après 4 ans de bons et loyaux service à l’AJAX. La saison 2007-2008 est un succès pour lui, d’autant qu’à l’Euro 2008 il brille face à l’Italie et la France. Mais l’aventure des Oranje s’arrête en quart de finale face à la Russie. La blessure qu’il contracte en Août 2008, face à Arsenal en match amical, est un tournant pour sa carrière. En effet il a du mal à s’en remettre et dans un club où tout va très vite, il perd sa place de titulaire avant de devenir indésirable pour Florentino Perez, Monsieur Galactiques, qui n’a d’yeux que pour C. Ronaldo et Kàkà et qui ne compte pas sur Sneijder pour la saison 2009-2010.

La confiance de Mourinho
C’est un mal pour un bien finalement, puisque c’est à l’Inter de Milan, sous les ordres de Mourinho, qu’il va réaliser une très belle saison conclue par un triplé (Ligue des champions, Championnat, Coupe d’Italie) en 2010. De plus Sneijder fait un remarquable Mondial en Afrique du Sud. Avec 5 buts et 4 récompenses comme homme du match, il mène les hollandais en finale mais échoue face à l’Espagne. Sans doute déçu d’être passé à côté d’un Ballon d’Or qu’il aurait mérité, le néerlandais continue toujours d’impressionner cette saison par la propreté de son jeu et son insatiable volonté. La suite du parcours Intériste en Ligue des Champions 2010-2011 dépendra en grande partie de ses prestations. Et il le sait.

Crawley ne s’est pas noyé

C'est bien une tête de Brown qui donne la victoire à Manchester United

Old Trafford était bondé pour cette rencontre et pourtant l’adversaire du soir, le Crawley FC n’avait rien d’un géant. Il ressemblait plutôt à un petit poucet face à l’ogre insatiable qu’est Manchester United. Mais ces joueurs de Crawley étaient venus surtout pour prendre du plaisir car c’était aussi un rêve pour eux que de jouer un grand d’Europe dans son antre.
Résumé du match Manchester Crawley >>

Quelle sauce ?Le Crawley FC évolue en conférence national (D5) et évidemment n’a pas l’habitude d’affronter un adversaire d’un tel calibre. D’autant plus que le sort du tirage s’est acharné sur l’équipe du West Sussex qui devait jouer à Old Trafford. Alors tout le monde se demandait à quelle sauce allait être mangés ces amateurs.

Les premières minutes défilent et il y a comme un problème, surtout pour les Mancuniens qui semblent tomber sur un os. Visiblement très gênés et surpris par la résistance adverse, à l’image de leurs milieux excentrés Obertant et Bebe, les Mancuniens peinent à se créer des occasions mais finissent par ouvrir la marque à la 28ème minute par Brown. On se dit que les hommes d’Alex Ferguson vont dérouler et que les joueurs de Crawley vont s’écrouler… hé ben non ! Avec beaucoup de volonté et de solidarité les Red Devils de Crawley opposent une belle résistance.

Le petit poussait
Mieux, en seconde période Manchester United ne se crée pas une seule grosse occasion et subit la loi des amateurs. Ferguson n’est pas rassuré et fait tout de même rentrer Rooney pour corser l’addition mais il ne fait pas une bonne entrée et n’est pas une aide pour Hernandez (Chicharito). Les excellents Mills et Torres et leurs coéquipiers dominent en fin de match et touchent la transversale dans les dernières secondes du match (90+4’)

Les Red Devils du Crawley FC n’ont pas à rougir contrairement à leurs adversaires. Ils ont fait un match plus qu’honorable et cela restera un souvenir inoubliable pour la bande à Steve Evans, un entraîneur au caractère bien trempé.

Arsenal 2 – 1 Barcelone

Nasri, joueur indispensable à Arsenal

Hier soir, Arsenal recevait Barcelone pour le compte des 1/8 de finales aller de la ligue des champions. Assurément l’un des plus gros choc de cette phase de la compétition. En 3 rencontres, Arsenal n’avait jamais gagné contre l’ogre catalan. Et cette année encore, la mission allait être des plus difficiles tant l’équipe de Guardiola maitrise son football. (résumé Arsenal – Barcelone )

Un début de match à sens unique
Le FC barcelone est entré sur le terrain comme à son habitude, avec l’envie de monopoliser le ballon. Et c’est comme cela qu’ils ont débuter ce match.
Impressionnant de facilités le jeu a été si fluide que compter les passes à une touche de balle s’avérait être impossible dans le jeu allait vite.
Asphixié, Arsenal a pourtant une occasion, certes difficile, mais qui aurait pu libérer les gunners. Malheureusement pour les londoniens Van Persie ne pouvait marquer. Nous ne parlerons pas du duo Xavi – Iniesta qui a été incroyable au milieu de terrain.

Un peu trop gourmand

A force de facilité, on se demande si les joueurs du barca n’en font pas trop. Messi en est l’exemple parfait. Positionné au milieu de terrain, le lutin argentin est un véritable poison pour l’équipe adverse. Sa facilité à dribbler, et son accélération aurait pu couter cher, très cher à la bande à Wenger. Que cela soit en pointe avec ses appels ou un peu plus bas pour amener le surnombre au milieu laissant place libre à Villa et même Pedro, l’argentin sait tout faire, et il le fait bien. Mais voilà, Messi est gourmand, trop sans doute. Il a plusieurs fois complètement oublier ses partenaires préférant un raide solo plutôt qu’une passe bien délivrée. Il s’est même laissé tenter par un petit lob, alors qu’un petit tir enroulé ou tout autre frappe aurait été meilleur choix.
C’est quand même sur une superbe passe de l’argentin que Villa ouvrait le score.

A la force mentale, le talent
Difficile pour les londoniens, de voir ce jeu si brillant, de courir après le score. Fabregas en est l’exemple parfait qui semblait être décontenancé par la facilité de son club formateur.
Mais voilà, la garde londonienne n’a rien lâché. A l’image de Djourou. Ce défenseur suisse s’est illustré à de nombreuses reprises et avec ce match (sans doute référence pour lui) commence à se faire un nom ! Et que dire de Manuel Eboué , milieu défensif qui a été impérial et a annihilé nombre d’actions adverses.
Et sans doute le joueur le plus technique du terrain: Samir Nasri. Ce genre de match nous donne tous envie de le revoir jouer pour la France car ce petit minot a un talent fou.
Profitant de 2 contres, les londoniens ont réussi à marque deux fois ! Van Persi, puis Arshavin superbement lancé par Nasri.
2 – 1. Le match retour risque d’être à la fois difficile et passionnant !

il Fenomeno tire sa révérance

Ronaldo à l'inter

Un des plus grand attaquant que les dernières années passées prend sa retraite, Luis Nazàrio de Lima dit Ronaldo ne jouera plus au football.
Celui qui une accélération des plus impressionnante, un coup de reins à laisser ses défenseur sur place a tiré sa révérence.
Ronaldo a commencé sa carrière à 17 à Cruzeiro. Pas évident de faire son trou, mais Ronaldo s’y emploi et quelques 60 matches et 58 buts, l’europe veut croire en ce joyaux. C’est les Pays-Bas et le PSV qui le récupère en 1994. Tout juste deux années plus tard, quelques 57 matches et 55 buts plus tard, le grand FC Barcelone signe le jeune prodige. Il ne restera qu’une seule saison chez les Blaugrana. On se demande comment les dirigeants n’ont pas vu le phénomène. Il marque 47 buts en 49 matchs. Il file à l’inter de Milan. A la fin de cette saison, il soulève son premier ballon d’or. La légende est en route.
Et c’est les blessures qui vont ralentir Ronaldo. Car avec presque 100 matches en série A et pas moins de 59 buts, c’est plus d’un but tous les 2 matchs dans un championnat où les défenses sont réputées.
Mais voilà, les ligaments sont les blessures les plus à craindre chez les footballeurs, et Ronaldo voit son genoux droit se dérobé sur une feinte de frappe.
Il faudra attendre 2002, année durant laquelle il signera au Real Madrid. Après 2 saisons à l’inter presque blanches, il fallait un nouveau défis.
Il est de taille, jouer avec les galactiques, et la bande à Zidane. 177 matches, 104 buts.. suffisant ?
On ne retiendra pas la fin de carrière de Ronaldo qui peine à enchainer les matches, mais plutôt son incroyable vitesse et son sens du but qui en fait un des buteurs les plus efficaces de tous les temps.

petite vidéo:

France 1 – 0 Brésil

Jérémy Menez a sorti un très grand match contre le brésil

Le but : Benzema 54’ pour l’équipe de France

Match de gala au Stade de France. Un France-Brésil est une affiche qui ne laisse pas indifférent. Mais lorsque l’on regarde les compos, on s’aperçoit que la France va affronter une équipe du Brésil bis. Ainsi, pas de Kakà, pas de Maicon, ni de Lucio. Anderson, Hulk et Marcelo sont sur le banc.

Les Bleus asphyxiés
Les 40 minutes sont assez compliquées pour les Bleus qui sont étouffés au milieu de terrain. Et pourtant ce sont les Bleus, par Benzema, qui tirent en premier. Mais le madrilène voit son tir rasé le montant. Les relances des Bleus sont rapidement interceptées et l’ouverture du score brésilienne se fait de plus en plus sentir, d’ailleurs Robinho place un tir dangereux à la 35ème devant un duo Rami et Mexes qui se démène pour sauver la baraque.

1 de perdu 11 de retrouvés
On ne saura sans doute jamais pourquoi Hernanes a voulu tuer Benzema. Toujours est-il que M Stark l’arbitre du match n’a pas du tout apprécié ce tacle à la De Jong et a sorti le rouge (40’). Et c’est à la suite de cette expulsion que l’on retrouve les Bleus car les Brésiliens se mettent à reculer de plusieurs crans.

Au retour des vestiaires rien ne change, l’équipe de France reprend sa domination et l’attaque Benzema-Malouda-Menez commencent sérieusement à poser des problèmes aux Brésiliens. Les bleus concrétisent cette domination grâce à un but de Benzema qui hérite d’un caviar à la suite d’un débordement très rapide et puissant de Menez (54’). Lors des minutes suivantes Benzema manque 2 face-à-face contre Julio Cesar (56’et 61’). A La 74ème le portier brésilien est battu mais Benzema ne cadre pas. Le match se durcit et perd en qualité. Gourcuff, très moyen, sort sur les sifflets contrairement à Benzema. Gameiro et Rémy réalisent de bonnes entrées avec beaucoup d’envie. Hulk n’est pas loin d’égaliser mais Lloris réalise une sortie judicieuse (89’) dans les pieds du brésilien qui devait être vert, car ce fut la dernière opportunité pour la Seleçao.

L’Equipe de France a séduit hier soir dans le jeu. Mais si les brésiliens, assez nerveux, étaient restés à 11, le résultat aurait sans doute été tout autre tant les français ont souffert avant l’expulsion d’Hernanes.
Retrouvez le résumé du match France – Brésil >>

Le FC Barcelone affole les compteurs

Xavi, véritable métronome du FC Barcelone

Avis aux amateurs et aussi aux professionnels… ! Le Barçà est l’équipe à ne pas affronter cette saison. Avec un effectif de haute qualité, dont 3 finalistes de l’édition du Ballon d’Or 2010, le FC Barcelone repousse les limites de la technique footballistique. Ce qui donne forcément lieu à des statistiques et à des performances hors normes.

Des stats à donner le vertige

3-0. C’est sur ce score que le FC Barcelone a disposé de l’Athlético Madrid. D’ailleurs les madrilènes semblaient KO et bien intimidés après le 3ème but. Car le Barçà est intimidant. Le club a récemment dépassé la barre des 100 buts inscrits cette saison, toutes compétitions confondues, et ne compte pas s’arrêter là. Injouable cette saison, le FC Barcelone collectionne les matchs avec des possessions de balle supérieures à 70%. Avec une moyenne de 3.18 buts marqués par matchs, et une défense qui n’a encaissé que 11 buts on comprend pourquoi le FC Barcelone reste sur une impressionnante série de 16 victoires d’affilées en Liga. D’ailleurs après la victoire face à l’Atlético hier soir, l’équipe à battu le record du nombre de victoires d’affilées en Liga du Réal de Di Stefano, qui date de la saison 1960-61.

Une équipe bien en place tactiquement

On a beaucoup parlé du Barçà sur le plan offensif avec Messi, Xavi, Iniesta mais il faut aussi souligner l’aspect tactique et défensif de cette équipe. Le Barçà pratique un jeu en mouvement grâce auquel le porteur du ballon se retrouve souvent avec plusieurs solutions. C’est aussi un pressing permanent pour étouffer l’adversaire après une perte de balle. Si toutefois l’adversaire arrive à se dégager Busquets et le quatuor défensif Piqué – Puyol –Abidal – Alves couvrent très bien Xavi et Iniesta. Et c’est ce travail défensif qui a un impact sur la possession de balle mais aussi sur le mental des adversaires qui se sentent asphyxiés. Et un adversaire qui a le mental en berne devient une proie facile pour les hommes de Guardiola.

Arsène Wenger et ses joueurs ont bien du souci à se faire, ce Barçà est une vraie machine à gagner que personne n’arrive à stopper, même pas l’entraineur de l’année 2010, Mourinho…

Bayern, une saison à sauver

Ribéry blessé, le Bayern se cherche encore

Les Munichois n’ont pas de quoi sourire eux qui pointent toujours à 14 points du leader le Borussia Dortmund. De plus le club baigne dans une ambiance qui reste agitée.
 
 
Une première moitié de saison maudite
 
Grands favoris avant le début du championnat les Bavarrois ont rapidement déchanté. La faute a un début poussif en championnat qui les a vite fait décrocher du wagon de tête. L’absence de Robben et les blessures de Ribéry ont pénalisé le club. D’ailleurs le duo Robben-Ribéry qui a fait la force de l’équipe l’année dernière n’a toujours pas encore été aligné étant donné que Robben a joué son premier match de la saison le 15 janvier en remplaçant Ribéry, blessé sur un tacle de Josué…
 
D’autant que le club n’a pas été épargné par les blessures et les baisses de forme passagères de certains joueurs cadres. Ajouter à cela un manque d’implication de Ribéry, selon les dire de Van Gaal, et vous obtenez une machine grippée et incapable de faire preuve de régularité dans ses résultats. Car bien que les Bavarrois donnent satisfaction en Ligue des Champions en Bundesliga ce n’est pas la même chanson. En effet en championnat l’équipe réalise des prestations de bonnes factures à domicile (7 victoires, 2 nuls, 1 défaites, 25 buts), ce qui n’est pas du tout le cas à l’extérieur (2 victoires, 4 nuls, 3 défaites, 12 buts).
 
 
Sauver les meubles
 
Cependant tout ce petit monde s’accorde sur un point : il faut sauver la saison. Car le Bayern Munich est encore en course pour décrocher un ticket pour la prochaine Ligue des Champions. Et concernant l’édition 2010/2011 de la ligue des Champions, le Bayern est encore en lice mais il faudra passer pas mal de gros obstacles dont l’Inter de Milan en février prochain.
 
 
Van Gaal et ses hommes sont encore présents en coupe d’Allemagne où il ne leurs reste que des adversaires qui semblent à leurs portée, d’autant qu’Hoffenheim, le rival le plus sérieux encore en lice dans la compétition, traverse une saison délicate.
 
 
La saison du Bayern n’est pas encore tout à fait gâchée. Mais dans les prochaines semaines il va falloir gagner en consistance et en régularité car le mois de février s’annonce décisif pour les Bavarrois.
 
 
 

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