Category: premier league

West Ham United Manchester United, le réveil de Rooney

Manchester United gagne quand Rooney est en forme

Les buts: Noble 11’ s.p., 25’ s.p. pour West Ham ; Rooney 65’, 73’ 79’, Hernandez 84’ pour Manchester United
Résumé du match West Ham United Manchester United >>

Dans cette dernière ligne droite pour la course au titre tous les points sont importants pour Manchester United et Arsenal. Les premiers se déplacent au Upton Park de West Ham pour tenter d’arracher 3 points précieux. Le retour de Ji Sung Park est une bonne nouvelle pour Alex Ferguson qui regardera le match des tribunes (suspension)

Les Red Devils de l’Enfer…

Le début du match est catastrophique pour les Mancuniens. Avant même le coup d’envoi, Van der Sar est obligé de céder sa place pour cause de douleur à la cuisse. Bien que les hommes de Ferguson dominent le match, ils concèdent un pénalty à la suite d’un contre et d’une main d’Evra. Noble ne rate pas l’occasion (11’). Et il ne rate pas non plus le deuxième pénalty à la suite d’un nouveau contre de West Ham et d’une faute de Vidic… à l’extérieur de la surface (25’). Encore sur un contre, Hitzlsperger manque le 3-0 en dévissant sa demi-volée, avant de voir son coup-franc passé juste à côté des buts de Kuszczak (43’). Sur la faute qui a engendré ce coup-franc, Vidic, dernier défenseur ne reçoit qu’un jaune. Miséricorde ou compensation ? Toujours est il que les Mancuniens rentrent aux vestiaires en étant menés 2-0 malgré les efforts de Park et de Valencia pour dynamiser l’attaque Mancunienne et dynamiter la défense adverse.

… au Paradis

Au cours du premier quart d’heure de la seconde période on ne sent pas que MU pourra revenir. Les Mancuniens ont un jeu manquant de conviction et empreint d’approximations. Conscient de la gravité de la situation, Ferguson lance Berbatov aux environs de l’heure de jeu, peu avant que Rooney ne se découvre un point commun avec Platini en marquant un délicieux coup-franc (65’). Après une première mi-temps décevante Wayne renaît et égalise quelques minutes plus tard sur un tir croisé (73’), avant de transformer un pénalty (79’). Javier Hernandez en bon renard des surfaces qu’il est, porte le score à 4-2 en reprenant de manière opportuniste un ballon qui traînait dans la surface. Ce quatrième but écoeurent les Hammers, trop résignés pour accomplir un quelconque retour.

Par ce succès Manchester United conforte sa première place et pointe à huit longueurs devant Arsenal. Les hommes de Ferguson ont encore montré qu’ils avaient un sacré mental !

L’inoxydable Van Der Sar

Van der Sar, toujours parmis les meilleurs gardiens en europe

En quoi est fait Edwin Van der Sar. D’os et de chair ou en acier inoxydable. Ce portier de 40 ans, qui évolue à Manchester United, a annoncé son départ à la retraite en fin de saison. Retour sur sa carrière exceptionnelle.

Les années AJAX
Né le 29 octobre 1970 à Voorhout, Van der Sar passe ses jeunes années en tant que professionnel dans le but de l’AJAX. L’année charnière de sa carrière est 1995. Avec la formidable équipe de l’AJAX, de Kluivert, Seedorf, Overmars, il remporte la Ligue des Champions, gagne en popularité et honore sa première sélection en Juin 1995. Entre 1992 et 1999 il remporte 14 trophées avant de s’envoler pour Turin.

Un déclin irréversible ?
Mais à Turin, Van der Sar vit 3 années difficiles. Auteur de plusieurs bourdes il est poussé sur la touche par le talentueux Gianluigi Buffon, futur grand gardien en perspective. Après 66 matchs disputés pour les bianconeri, Van der Sar décide de signer à Fulham en 2001. Cette arrivée à Fulham à 31 ans ressemble au début de la fin de sa carrière. Les grandes joutes européennes lui manquent même s’il participe à une Coupe de l’UEFA avec le club londonien en 2002-03. En 2005, son bilan à Fulham est tout de même mitigé.

Une deuxième jeunesse
En 2005 Van der Sar signe à Manchester United. Ce transfert était inespéré et constitue une nouvelle opportunité pour revenir au devant de la scène. Mais à 35 ans, les observateurs se disent qu’il ne fera pas long feu au haut niveau. C’était mal connaître Van Der Sar. Avec une hygiène de vie impeccable, il maintien une forme, un physique d’athlète, et de bonnes capacités athlétiques qui lui permettent de réaliser de très bonnes saisons avec les Red Devils jusqu’à maintenant, en conservant solidement sa place de titulaire. Il remporte une Ligue des Champions en 2008 et termine vice champions de cette compétition en 2009. Il obtient des distinctions personnelles telles que les prix de « Meilleur gardien du Monde » 2007 et 2009 et celui du « Meilleur gardien de la Ligue des Champions 08-09 ».

Ainsi donc Van der Sar peut prendre une retraite bien méritée et constitue un exemple de rigueur, de professionnalisme, et de force mentale pour tous les gardiens du monde, n’ayons pas peur des mots. Car très rares sont les gardiens de buts qui évoluent encore au très haut niveau à cette âge là.

Javier Hernandez, le troisième homme

Javier Hernandez nouveau buteur de Manchester United

« Chicharito », voilà ce qui est marqué sur le maillot de Javier Hernandez. Ce prometteur attaquant de 22 ans évolue à Manchester United. Bien connu des Bleus contre lesquels il a inscrit un but lors du match France-Mexique, le 17 juin dernier en Coupe du Monde, ce buteur Mexicain n’a pas fini de faire parler de lui.

Arrivé l’été dernier en provenance du club de Chivas (D1 Mexicaine), Javier Hernandez n’a pas tardé à faire son trou chez les Red Devils et dans les cœurs des fans, bien qu’à l’heure actuelle il est plus un joker de luxe qu’un titulaire. Avec 13 buts au compteur cette saison (9 en championnat et 4 en Ligue des Champions), il réalise une bonne saison, mais n’a toujours pas réussi à éclipser ni Berbatov (meilleur buteur du club et de Premier League), ni l’infatigable Rooney qui connait un net regain de forme. Mardi, contre Chelsea, il avait l’occasion de confirmer le bon match qu’il avait réalisé sur la pelouse de Wigan (doublé) le week-end précédent. Mais le Mexicain a passé une soirée difficile à Stamford Bridge et est sorti déçu à la 70ème minute, au profit de Berbatov.

3 bons attaquants pour 2 places. Voilà le problème de riche auquel doit faire face Sir Alex Ferguson qui ne peut contenter à 100% les trois joueurs. Toutefois cela constitue un avantage en vu du calendrier chargé qui attend les Mancuniens, encore en course en FA Cup et en Champions League. Chicharito a tout de même un rôle très important à jouer dans l’attaque de Manchester United car Berbatov et Rooney, réputés pour leur irrégularité, ont bien besoin d’une roue de secours lors de leurs pannes de but…

Manchester City, le nouveau Chelsea ?

Roberto Mancini, symbole de la réussite de City

Manchester City, le nouveau Chelsea ?
A Manchester il y avait un monde d’écart entre Manchester United et Manchester City. Mais force est de constater que la donne a changé et que l’écart entre les 2 clubs a beaucoup diminué depuis l’arrivée d’un certain Cheik Mansour. Voyons 2 similitudes avec le club de Chelsea de 2004

Un renfort financier colossal

Depuis 2008, le club semble avoir changé de visage. Et les fans des Citizens qui prônaient l’absence du foot business à Manchester City ne peuvent plus en dire autant. Car avec le nouveau propriétaire, le Cheik Mansour, les millions d’euros pleuvent, depuis juin 2008 et le transfert très coûteux de Robinho (42 millions d’euros). Mais l’argent ne fait pas tout dans le football et le Cheik Mansour qui voulait transformer rapidement le club en « plus grand club du monde » n’a pas réussi à faire signer David Villa, Thierry Henry, Lionel Messi, Fernando Torres, Francesc Fàbregas, Gianluigi Buffon, John Terry, Kaka, Michael Essien, Steven Gerrard, Frank Lampard et Fabio Cannavaro (rien que çà !). En effet, ces joueurs ne semblaient pas intéressés par un club qui n’avait pas encore bâtit une crédibilité ni en Premier League ni à l’échelle continentale.

Un rival de plus en plus sérieux

C’est vrai que l’argent ne fait pas tout dans le football mais avec les moyens financiers de son nouveau propriétaire, Manchester City a recruté moins luxueux mais intelligent, en renforçant son attaque avec l’achat d’Adebayor (29 M d’euros) de Tevez (25 M d’euros) de Balotelli (28 M d’euros et de Dzeko (32 M d’euros) ; en renforçant son milieu en s’offrant les services de David Silva (35 M d’euros), de Yaya Touré (32 M d’euros), de Milner (22 M d’euros) et de Gareth Barry ; en renforçant sa défense avec les achats de Kompany et de Kolo Touré (15 M d’euros).

Et force est de constater que ces joueurs recrutés depuis ces 3 dernières années, forment l’armature d’un rival de plus en plus sérieux, et de plus en plus coriace. Car Manchester City, encadré par l’excellent Mancini, pointe à la seconde place du Championnat en pratiquant un football assez convaincant avec une bonne assise défensive (meilleure défense de Premier League) et une attaque dangereuse emmenée par un Tevez au top (14 buts).

Il n’appartient qu’à Manchester City de confirmer cette montée en puissance observée depuis deux ans. Si confirmation il y a, lors des prochaines saisons, alors on pourra bien dire que Manchester City est le nouveau Chelsea.

2010, la folle année de Tottenham

Tottenham peut se féliciter d'avoir recruté Van der Vaart

Le Tottenham Hotspurs FC, domicilié à White Hart Lane (Nord de Londres), a connu beaucoup de déceptions lors des années 2000. Mais 2010 a été une année bénie pour les hommes d’Harry Redknapp. Retour sur les dates clés de cette année qui restera l’une des plus belles pour ce club.

2010 commence difficilement pour Tottenham. Bien que les Spurs ont la Ligue des Champions en ligne de mire ils subissent la loi de Liverpool à Anfield (2-0). Mais loin de se découragés ils continuent de réaliser des matchs sérieux et réalisent une excellente fin d’hiver 2010 où ils enchainent les victoires.

14 Avril 2010 : 34ème journée de Premier League. C’est le jour du Derby contre l’éternel rival, Arsenal. Les Spurs, 4ème, battent enfin des Gunners (2-1) qu’ils n’avaient pas battus depuis 11 ans. Ils ne progressent pas au classement mais commencent à faire trembler les gros et surtout Liverpool, 7ème, qui voit la Ligue des Champions s’éloigner.

17 Avril 2010 : 3 jours après une victoire historique sur leur voisin d’Arsenal, Tottenham se paie un autre de ses voisins de Londres, Chelsea (2-1), premier du classement à l’époque et futur vainqueur du Championnat. Garrett Bale se montre décisif comme face à Arsenal.

5 Mai 2010 : Match décisif au City of Manchester Stadium. Tottenham et Manchester City doivent rattraper un match de la 29ème journée qu’ils n’avaient pu disputer. Après ce match il ne reste plus qu’une journée à disputer. Tottenham (4ème avec 67 points) joue donc sa place en Ligue des Champions face à Manchester City (5ème 66 points). Tottenham s’impose en fin de match grâce à un but de Peter Crouch à la 82ème et met Manchester City à 4 points ce qui signifie une qualification assurée pour les barrages de la Ligue des Champions.

25 Août 2010 : Match de barrages retour face au Young Boys de Berne. Les Spurs ont limité la casse à l’aller en perdant 3-2 après avoir été menés 3-0. Au match retour les joueurs de Tottenham font un match sérieux, corrigent les Suisses 4-0 et se qualifie pour la Ligue des Champions.

31 Août 2010 : Rafael Van der Vaart débarque à Tottenham et constitue un renfort de poids face à une saison qui s’annonce chargée.

2 Novembre 2010 : Tottenham réalise un bon début de saison en Premier League et joue sa Ligue des Champions à fond. Ce soir-là ils affrontent le tenant du titre de la compétition, l’Inter de Milan, dans une enceinte de White Hart Lane en ébullition. Face aux Intéristes, les Spurs réalisent une grande prestation et l’Europe fait connaissance avec Garrett Bale, auteur d’un match de très haut niveau dans lequel il réalise 2 passes décisives.

24 Novembre 2010 : En battant le Werder de Brême 3-0, Tottenham se qualifie pour les huitèmes de finale de la Ligue des Champions dès la 5ème journée.

7 Décembre 2010 : Tottenham termine premier de la poule A devant l’Inter avec la meilleure attaque de la phase de poule à égalité avec Arsenal (18 buts) !

On ne sait pas comment sera 2011 pour Tottenham, toujours est il que 2010 a vraiment été une superbe année pour les hommes de Harry Redknapp et pour leur fantastique public.

Samir Nasri, joueur français de l’année

Samir Nasri, meilleur joueur français de l'année

Samir Nasri est jeune: 23 ans. Tous le monde se souvient de ses début à l’Olympique de Marseille, où il rentrait timidement en jeu. Lui, le petit minot de la citée qui était fraîchement champion d’europe des moins de 17ans.
Le jeune marseillais a grandi, et peut se targuer de jouer dans une superbe équipe, en l’occurence celle d’Arsenal.
Car en plus de jouer, il est titulaire du côté de l’Emirate stadium. Et plus… en plus d’être titulaire, il est indispensable et fait gagner son équipe.
En octobre dernier déjà, il était élu meilleur joueur de Premier League. Le milieu de terrain français est le dépositaire du jeu de la bande à Wenger, au même titre que le champion du monde Cesc Fabregas, c’est pour dire.
Milieu de terrain, mais il a déjà inscrit tout de même 12 buts toutes compétitions confondues, dont quelques chefs d’œuvre qui concourront sans doute pour le plus beau but de l’année en Angleterre mais nous n’en sommes pas encore là.

En plus de recevoir des distinctions outre manche, Nasri, vient de se voir gratifier le titre de joueur français de l’année par France Football.

Avec 99,5 points délivré par le jury, l’ancien Marseillais devance sur le podium le milieu de Chelsea Florent Malouda (90 points) et le gardien de l’Olympique Lyon Hugo Lloris (83 points).
La route est encore longue pour le français, qui devra maintenant montrer les mêmes qualités en équipe de France. Chose, qu’il a commencé à faire, soyons honnêtes.

Arsenal – Tottenham : 2-3

Les buts : Nasri 9’, Chamakh 27’ pour Arsenal ; Bale 50’, Van der Vaart 67’, Kaboul 86’

Les Gunners ont laissé filer 3 points face à un adversaire qu’ils semblaient maîtriser.

C’est toujours un rendez-vous très attendu par les fans des Spurs et des Gunners : le derby du Nord de Londres. Et celui-ci à tenu toutes ses promesses.Voici donc le résumé Arsenal Tottenham

Bien que Tottenham progresse d’années en années, Arsenal demeure le favori. En début de match, cela s’est rapidement vu. Les Gunners font tourner le ballon et maîtrisent des Spurs trop tendres au milieu de terrain. Nasri, de plus en plus remuant, ne tarde pas à ouvrir le score en trompant la vigilance d’Assou Ekoto et en remportant son duel face à Gomez (9’). Tottenham ne voit pas le jour et construit mal ses actions. Les Gunners à l’aise dans tous les compartiments du jeu montrent leur technique à leurs voisins et doublent la mise par Chamakh (27’). Les imprécisions de Van der Vaart et de ses compères de l’attaque n’inquiètent pas une défense des Gunners intransigeante. Bien que les hommes d’Arsène Wenger laissent venir leurs adversaires, on ne les sent pas inquiétés.

Trop simple ce match ! C’est ce que semble se dire les Gunners tant ils jouent trop facile. Une saute de concentration de Sagna est de suite sanctionnée par la réduction du score de Bale (50’). Modric commence à se réveiller et manque d’égaliser sur une frappe puissante (56’). Les duels au milieu de terrain sont plus intenses et les Spurs commencent à gêner de plus en plus les Gunners. A la suite d’une main de Chamakh dans sa surface, sur un coup franc, Tottenham obtient un pénalty que Van Der Vaart transforme (67’). Les joueurs d’Arsenal essaient de reprendre l’avantage mais buttent sur un adversaire plus coriace qu’en début de match, et c’est sur une tête de Kaboul qu’ils encaissent un troisième but (86’), coup de massue terrible dont ils ne s’en remettront pas.

Les tops : Nasri a livré un bon match, Sagna aussi. Bale est monté en puissance au fil du match pour terminer la rencontre en trombe. Kaboul et Gallas se sont bien remis d’un début de rencontre très délicat.

Les flops : La nonchalance de Fabregas et l’attitude des Gunners qui ont joué trop facile. Pavlyuchenko a été quasi invisible.

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