Category: football italien en direct

Naples renoue avec son passé

Edinson Cavani serial buteur du SSC Napoli

A Naples il y a désormais 2 volcans. Le terrible Vésuve et le Stade San Paolo. Mais depuis septembre 2010, le deuxième est plus en activité que son voisin endormi. Car cette saison Naples réalise des performances tellement étonnantes que l’enceinte de San Paolo est de nouveau en ébullition comme à la grande époque où Maradona évoluait au Napoli. Le fait d’être 2nd avec 3 points de retard sur le Milan AC au bout de 32 journées de Serie A, n’est certainement pas dû au hasard. Explications du phénomène.

Le Napoli c’est…

Le Napoli c’est une continuité. En effet le club a terminé 6ème de l’édition précédente du Calcio.
Le Napoli c’est une attaque de feu. Lavezzi, un peu seul l’an passé a trouvé un partenaire de poids en la personne de Cavani, fraichement débarqué de Palerme. Littéralement transfiguré depuis ce début de saison, l’Uruguayen enchaine les buts et se positionne 2nd au classement des buteurs de Serie A. Hamsik complète ce trio très malicieux, empreint de créativité, de complicité et de technique qui donne du fil à retordre à pas mal de défenses.

Le Napoli c’est un jeu en 3-4-3 très porté sur l’exploitation des ailes et l’offensive, avec un trio d’attaque qui permute énormément. Bien que Mazzari ait adopté la défense à 3, l’arrière garde tient bon et se classe 3ème au classement des meilleures défenses du Calcio.

Le Napoli c’est enfin 65 000 tifosi déchainés à San Paolo et une grande attente qui oblige le club a viser le titre, un titre insaisissable depuis 1989 pour ce club qui s’était éteint après le départ de Maradona et qui explose à nouveau faisant trembler ses grands Rivaux du Nord, le Milan AC en tête.

Sneijder, leader dans l’âme

Sneijder rageur face au Barça l'an dernier

Dans ce huitième de finale de Ligue des Champions, remake de la finale 2010, L’Inter doit passer l’obstacle que constitue le Bayern Munich (match retour Bayern – Inter à suivre en direct). Mais pour celà il peut compter sur un Sneijder charismatique. Retour sur l’ascension quasi-rectiligne de ce joueur de talent.

Un talent très précoce
Né à Utrecht le 4 juin 1984, Sneijder grandit dans une famille très portée sur le ballon rond, étant donné que son père a évolué en Eredivisie (D1 Hollandaise). Il est formé à l’école de l’Ajax, la meilleur du pays et se voit proposer un premier contrat pro à 17 ans seulement. Et ce n’est pas un hasard tant le jeune Sneijder impressionne le staff de l’AJAX par sa technique balle au pied. En 2003, à 19 ans, il est déjà un titulaire indiscutable au milieu de terrain de l’AJAX. C’est logiquement qu’il enregistre sa première sélection en équipe nationale des Pays-Bas en Novembre 2003.

Passage difficile à Madrid
Tout comme Robben qu’il croisera dans cette double confrontation face au Bayern, Sneijder est passé par la case Réal Madrid. En effet à l’été 2007 il signe au Réal Madrid pour 26 millions d’euros, après 4 ans de bons et loyaux service à l’AJAX. La saison 2007-2008 est un succès pour lui, d’autant qu’à l’Euro 2008 il brille face à l’Italie et la France. Mais l’aventure des Oranje s’arrête en quart de finale face à la Russie. La blessure qu’il contracte en Août 2008, face à Arsenal en match amical, est un tournant pour sa carrière. En effet il a du mal à s’en remettre et dans un club où tout va très vite, il perd sa place de titulaire avant de devenir indésirable pour Florentino Perez, Monsieur Galactiques, qui n’a d’yeux que pour C. Ronaldo et Kàkà et qui ne compte pas sur Sneijder pour la saison 2009-2010.

La confiance de Mourinho
C’est un mal pour un bien finalement, puisque c’est à l’Inter de Milan, sous les ordres de Mourinho, qu’il va réaliser une très belle saison conclue par un triplé (Ligue des champions, Championnat, Coupe d’Italie) en 2010. De plus Sneijder fait un remarquable Mondial en Afrique du Sud. Avec 5 buts et 4 récompenses comme homme du match, il mène les hollandais en finale mais échoue face à l’Espagne. Sans doute déçu d’être passé à côté d’un Ballon d’Or qu’il aurait mérité, le néerlandais continue toujours d’impressionner cette saison par la propreté de son jeu et son insatiable volonté. La suite du parcours Intériste en Ligue des Champions 2010-2011 dépendra en grande partie de ses prestations. Et il le sait.

Samuel Eto’o, ballon d’or africain

Samuel Eto'o, ballon d'or africain

Et l’on n’en compte pas moins de 4. 4 titres de meilleur joueur africain de l’année pour le footballer Samuel Eto’o.
Peut être tout simplement parceque c’est le meilleur ? En tout cas, il a avec son club tout écrasé l’an passé. Quadruplé pour l’inter de Milan avec: un titre de champion d’Italie, une coupe d’Italie, et la super coupe, et enfin, la majestueuse Ligue des champions. Si l’on rajoute une fictoire en finale de la coupe du monde des clubs face au puissant Mazembe, on se retrouve avec un quintuplé pour l’Inter.
Alors oui, l’Inter de Milan a tout gagné l’an passé, mais Eto’o mérite t-il ce titre, personnellement?
Eto’o inscrit un doublé en Supercoupe d’Italie face à la Roma. Il est le meilleur buteur de la Ligue des champions 2010-2011 avec 4 réalisations/1 passe décisive en 2 matchs et meilleur buteur du Calcio avec 5 buts/2 passes décisives en 5 matchs. Ses buts permettent à l’Inter d’être premier de sa poule et en tête de la Serie A.

bref, grand artisan de la forme de l’Inter, Eto’o est un grand, attaquant, un joueur exceptionnel…

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