Qu’ils apportent les résultats escomptés n’est pas suffisant. On attend toujours plus de son équipe préférée. Aussi, la manière importe aussi. Et puis, il y a le projet du club et les envies et propositions. Tout le monde l’a compris, bien difficile à dire qui restera à son poste d’entraîneur l’an prochain. Focus sur les clubs qui dominent notre championnat.
Une stabilité somme toute gagnée.
Que dire du Losc ? Lille depuis un certain temps maintenant procède un excellent football. Sans doute le plus plaisant de notre Ligue 1. Aussi, on ne voit pas comment il serait possible que Rudy Garcia quitte le club des dogues. Peut être une offre alléchante venant de l’étranger ? Pas sûr. Car il a tout pour les outils pour faire progresser encore son équipe. Et bientôt un stade en prime. Aussi, pas vraiment de mouvement en vu.
Un second entraîneur bien installé dans son fauteuil, c’est bien Frédéric Antonetti. Un club aux finances irréprochables, un centre de formation qui tourne à plein régime, et une confiance aveugle des dirigeants envers leur coach. Voilà autant de certitudes qui font que l’entraîneur du club breton devrait continuer son aventure. Si l’on ajoute à cela ses jeunes pépites (Mvila, Brahimi…) et une future campagne européenne…
On peut imaginer leur départ
Le dauphin de Lille est un club bien compliqué. A Marseille, rien ne se fait comme ailleurs. Alors que l’an dernier le club était champion de France, Didier Deschamp faisait grise mine en voyant le recrutement. Les dirigeants de l’Olympique de Marseille, Jean-Claude Dassier en tête ont de quoi décontenancer. Refus de prolonger Mamadou Niang, refus de le remplacer par le joueur attendu par Deschamp. Comment imaginer gagner la Ligue des Champions, objectif du président du club, sans y mettre les moyens. La donne est simple du côté des phocéens, le projet sportif et le mercato en tête, viendra ou non sceller l’avenir de Dédé.
Aussi difficile à l’OM, le club rival préféré des marseillais, Paris. Antoine Kombouaré a certes réussi à mener le PSG dans le top 5 du classement, mais est ce suffisant pour le club de la capitale ? Est ce suffisant pour un club dont les tensions en internes sont au plus fortes ? Stéphane Sessegnon qui veut filer à tout prix à Sunderland ou encore Nenê, l’individualiste qui en exaspère plus d’un… Là encore, pas évident. Même si le semblant de calme et de réussite sportive tendrait à montrer que le club veut s’inscrire dans une logique sportive et prônerait la continuité. Mais à Paris…
Il vit ses derniers matches
C’est pratiquement acquis, Claude Puel ne devrait pas continuer l’aventure Lyonnaise. Recruté après un magnifique passage au Losc, Jean-Michel Aulas attendait sans doute plus, beaucoup plus de son technicien. Alors, c’est vrai, il y a quand même une demi-finale de ligue des champions l’an passé. Mais comme les secondes places, on ne se rappel que du vainqueur. Et l’OL vainqueur, il faut maintenant remonter en 2008 pour revoir un titre. Cela semble bien long à JMA et aux supporters qui n’accepteront sans doute pas une nouvelle année sans titre.